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D’après les Echos, nouvelle hausse d’impôt en vue qui va peser sur les familles : « Le gouvernement compte en effet supprimer dans le budget 2014 deux niches fiscales bénéficiant aux familles ayant des enfants scolarisés dans le secondaire et le supérieur. Ces dernières bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu non négligeable : 61 euros par enfant au collège, 153 euros par enfant au lycée et 183 euros par enfant étudiant dans l’enseignement supérieur. ». En moyenne, des hausses d’impôts de 12 € par mois pour ces familles.
Une nouvelle hausse d’impôt prévue donc. Mais ce qui me scandalise le plus, c’est la justification de ces dernières par l’exécutif : « cet avantage fiscal ne bénéficiait qu’aux foyers imposables et donc pas aux familles les plus modestes, qui sont celles qui ont besoin d’être aidées pour faire face aux dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants ». Il est évident qu’un avantage fiscal ne bénéficie pas aux personnes qui ne paient pas l’impôt. Il est évident que les baisses d’impôts ne touchent que ceux qui en paient…
La logique est terrifiante. Les gens qui travaillent et paient des impôts sont donc considérés comme « privilégiés ». Ils continueront donc à payer pour ceux qui n’en paient pas. Et les baisses d’impôts sont considérés « injuste sociale », car ceux qui n’en paient pas n’en bénéficient pas. C’est ubuesque… Et pénible pour les seules épaules de ceux sur qui reposent le « modèle social français ». Je suis affligé par ce matraquage fiscal qui continue pour les familles, qui travaillent et paient des impôts.
Pour conclure, un billet que j’ai lu la semaine dernière : « La société française à deux étages ». Un exemple où « le travail des uns permet manifestement l’oisiveté des autres ? ». Une logique qui m’échappe. Et aujourd’hui, que j’ai de plus en plus de mal à accepter…