De façon naturelle, toutes les réalités ont un cycle de vie dans lequel après la naissance et une étape de permanente croissance, arrive le déclin. Celui-ci n’est jamais souhaité mais il est bon de rester prévoyant pour savoir comment le défier. Dans le commerce, bis repetita, ce modèle se répète.
Dernièrement, l’industrie du retail s’est vue menacé par un commerce en ligne de plus en plus puissant. Les retailers se sont munis de toutes leurs armes afin de ne pas voir leurs chiffres d’affaire diminuer à cause des e-commerçants. Et les plus sagaces ont adopté la stratégie d’union qui a donné fruit à la nouvelle tendance retail de l’omnicanal.
Mais aujourd’hui la courbe vitale de l’e-commerce commence à pencher vers le bas. Et le long terme de ce phénomène commercial digital ne rapporte plus de bénéfices.
Le principal enjeu : l’e-logistique. Face à l’inflation des transactions, améliorer l’efficience économique et écologique de la livraison devient crucial pour les e-commerçants et pour les distributeurs. L’enjeu est le dernier kilomètre.
Quelles solutions sont envisageables pour réduire le coût du dernier kilomètre ?
- Éduquer le consommateur pour lui faire accepter de payer la livraison. La gratuité de ce service est une stratégie de fidélisation envers les consommateurs, mais les e-commerçants ne repoussent pas un possible changement, la seule condition étant que l’extra payant soit transformé en une véritable « valeur client ».
- Des solutions alternatives à la livraison à domicile. Le résultat de ce deuxième point est la célèbre tendance du web-to-store. La mise en place du retrait de ses courses en points relais ou en magasin afin d’augmenter le trafic clients dans les magasins physiques. Ce système de click and collect ne résout pas la problématique du dernier kilomètre puisque les enseignes ne disposent pas d’un large déploiement territorial pour proposer cette solution à tous leurs clients.
Le Drive est une possible solution à cette difficulté du à sa facilité d’implantation. Est-ce suffisant ? Le trafic en magasin ne pourra pas se produire étant donné que les Drive sont des formats entrepôts où le consommateur ne descend même pas de sa voiture. Des possibles plaintes de la part des écolos peuvent faire couler cette solution. Et dernièrement, le Drive est vraiment capable d’augmenter le chiffre d’affaires des enseignes retail ?
Qu’est ce que le Retail Intelligence® ?