Normand Charest – chronique Valeurs de société – Dossier Culture , Croissance personnelle
Mais la connaissance de soi ne se limite pas au choix de carrière. Elle commence dès que nous commençons, tout petits, à apprendre nos forces et nos faiblesses. D’un côté, nos talents et nos habilités : un enfant reconnaît vite qu’il est le plus fort du groupe, qu’il est habile d’une manière ou d’une autre ; mais il voit aussi ses maladresses et ses faiblesses. Il apprend vite qu’on n’est pas le meilleur en tout, mais qu’une force peut équilibrer une faiblesse (« je suis petit, mais je cours vite », par exemple). Mais il doit aussi apprendre à travailler sur ses faiblesses pour les améliorer.
Humilité
La connaissance dont il est question ici va au-delà des études théoriques, puisqu’elle commence par les expériences que nous vivons chaque jour. Ces expériences nous permettent de reconnaître notre nature, ce qui nous attire, ce qui nous tient à cœur. Elles nous permettent de connaître nos forces, les talents sur lesquels nous pouvons bâtir, mais aussi nos faiblesses et nos défauts. Et nous allons certainement faire des découvertes désagréables, si nous y regardons de plus près.

Quand on se croit supérieur, on ne peut rien apprendre des autres. L’humilité, au contraire, rend l’écoute des autres beaucoup plus intéressante. Et c’est l’écoute des autres qui nous permet d’apprendre et d’évoluer.
Tout petit, tout petit…
On se voit alors comme on est vraiment, c’est-à-dire tout petit dans un monde immense où il y a une infinité de choses à découvrir et à apprendre.