A en juger par les tenues légères qui continuent de hanter la place Bellecour, l’été est loin d’être fini. Il y a bien quelques indices pour déceler que le temps n’est plus aux flâneries et que, pour quelques-uns, les choses sérieuses sont entamées. Il reste encore une poignée de touristes à braver avec ostentation les 30 degrés à l’ombre de Louis le quatorzième. Un peu de rab de soleil ne peut nuire.

Mon choix s’est porté cette année sur du sensible, du léger pour ne pas dire aérien, à l’image des moustaches de l’ami Eugene Hütz, emblématique et bondissant chanteur de Gogol Bordello, ce groupe foutraque et déjanté où tout se mélange à l’infini, comme les origines et les influences de ses membres.
Depuis le temps, je connais la chanson : 1/ en choisir une, 2/ faire un bobillet, 3/ faire un lien sur le billet de Lolobobo, 4/ linker des copains/copines, mais comme ils sont tellement nombreux à avoir déjà proposé une douceur, je vais m’abstenir sinon je risque de saturer ma base de donnée…
Lela lela lela, Lela pala tute,
Jas kana meres, Merava pala late…