Vous le savez on peut tout acheter sur internet, même si on le sait, c’est toujours assez étonnant de trouver certains produits en vente en ligne sur des sites ecommerce. Découvrez aujourd’hui, comment un ecommercant gère un site marchands de produits frais, et donc la livraison est un point important.
- Pouvez-vous vous présenter, votre équipe et présenter foliflora ?
foliflora ecommerce fleurs
Foliflora figure aujourd’hui parmi les leaders de la transmission florale et de la livraison de fleurs par Internet. Les internautes peuvent choisir sur notre site un bouquet de fleurs ou une plante originale, qu’ils peuvent offrir et faire livrer à la personne et à la date de leur choix, absolument partout en France.
La société a vu le jour en 2006. Nous sommes 2 co-fondateurs, dont les domaines de compétences sont très différents mais extrêmement complémentaires !
Mon associé, Marc-Antoine GARDET, dirigeant à l’origine d’une entreprise familiale de négoce de plantes, est un spécialiste de la filière plantes et végétaux, rompu à tous les circuits de production, achat et logistique de ce secteur d’activité.
Ingénieur de formation en informatique & mathématiques appliquées, je suis pour ma part (David GUILLEM), un spécialiste des technologies du web et du marketing, puisque j’ai exercé pendant plusieurs années le métier de consultant au sein d’entreprises leaders dans ces domaines, comme Orange, Oracle ou encore Nielsen.
- Qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer ?
L’idée de nous lancer nous est venue le jour où nous avons réalisé avec mon associé que nous avions des profils parfaitement complémentaires pour réussir et nous imposer sur le web. Marc-Antoine ayant la connaissance « métier » de notre secteur d’activité, et moi celle du web, des aspects techniques et du e-marketing.
Grâce aux activités historiques de négoce de mon associé, nous avions une infrastructure de production existante. De part mon expertise du web, nous pouvions donc à moindre cout étendre ce modèle au web et à la vente de détails par internet.
- Pouvez-vous nous donner quelques chiffres (Statistiques, nombre de ventes, progression…) sur foliflora ?
Il aura fallu à peine 6 mois entre le moment où le site a été mis en ligne et le moment où il est devenu visible sur le web. Depuis 2007, Foliflora enregistre chaque année une croissance à deux chiffres, aussi bien sur le volume de commandes que sur le chiffre d’affaire.
Parti de zéro en 2006, nous devrions traiter environ 50 000 commandes cette année !
- Pouvez-vous nous raconter une journée chez type chez foliflora ?
A l’exception de la logistique de livraison (que nous déléguons à Chronopost), tout est géré en interne : achats, production, traitement des commandes, service client… mais aussi tous les aspects techniques et marketing depuis la conception/développement du site, webdesign, backoffice, référencement, communication, etc…
Nous vivons donc nos journées au rythme d’une startup en pleine croissance avec une équipe polyvalente amenées à faire face à des problématiques nouvelles, diverses et variées !
- Sur quelle plateforme a été conçue foliflora ?
Le site a entièrement été développé en « spécifique », nous avons dès le départ écarté l’hypothèse d’un CMS car nous voulions garder la maitrise complète de tous les aspects techniques & design. Les technologies mises en œuvre tournent autour du traditionnel modèle Linux, Apache, Mysql, Php (LAMP).
L’infrastructure repose sur une architecture modulable, ou nous pouvons aisément gérer les pics de trafic, la montée en charge et/ou les problématiques de fail-over, en répartissant la charge et les traitements sur différents serveurs (notamment en période de saint-valentin ou de fête de mères où le trafic est multiplié par 10 !).
- Quels sont vos concurrents et en quoi vous différenciez vous ?
Nos concurrents sont nombreux et pour la plupart installés et présents sur le web depuis bien longtemps (bien avant nous en tout cas !). Le marché de la transmission florale étant relativement mature, le défi à relever pour nous était donc de taille face à des « mastodontes » qui ont eu des années d’avance sur nous pour travailler leur notoriété.
Nous nous différencions d’une partie d’entre eux par notre modèle de « Pure Player ». La transmission florale classique et historique (type Interflora) repose sur un modèle de réseau de fleuristes de proximités, vers qui les commandes sont « transmises ». L’inconvénient majeur de ce modèle est que le fleuriste de proximité doit composer le bouquet selon son approvisionnement du moment et ce qui lui reste en boutique. Le bouquet qui est livré a donc bien peu de chance de ressembler à ce que les clients ont choisi !
En opérant depuis un site central et unique, nous sommes approvisionné tous les jours avec (et uniquement) les fleurs et plantes que nous vendons sur le site… le bouquet réalisé et envoyé est donc fidèle à ce que les clients ont choisi d’offrir.
D’autre part, ce modèle nous permet de proposer une très large gamme de produits (une des plus importantes, notamment en plantes) car nous maitrisons toute la chaine depuis les achats jusqu’à l’expédition.
- Quelle est votre stratégie de marketing/communication ?
L’essentiel de notre marketing et de notre communication est fait sur le web. Nous exploitons la majeure partie des leviers à notre disposition : SEO, SMO, campagnes d’e-mailing, réseaux sociaux, affiliation, display, etc… Les budgets sont alloués en fonction de la performance et du ROI de chacun de ces leviers.
- Comment intégrez-vous les réseaux sociaux dans votre stratégie, quels rôles jouent-ils ?
Nous attachons une grande importance à notre page Facebook et à notre blog, même s’ils ne sont pas forcément générateurs d’un ROI très élevé. Ils constituent en revanche une vitrine de nos services. Ils sont un très bon moyen pour nous de mesurer l’intérêt que les internautes portent à nos produits et nous permettent d’interagir avec eux dans une démarche plus informative et d’échanges que purement commerciale.
- Quels sont vos besoins actuellement (recrutement, communication, financier, …) ?
Notre structure actuelle (infrastructure matérielle, technique, humaine) est aujourd’hui dimensionnée pour faire face aux objectifs que nous nous sommes fixés cette année. Nous n’avons donc pas de besoins immédiats. Notre croissance rapide nous amène en revanche à revoir régulièrement nos plans et nos besoins, qui sont donc susceptibles d’évoluer rapidement.
- Selon vous, quelles sont les clés du succès ?
Pour moi le succès sur le web repose sur au moins deux piliers que sont :
- La visibilité : Elle primordiale pour développer un site ou une marque. Rien ne sert d’avoir le plus beau site du monde et les meilleurs produits si personne n’en a connaissance ou ne peut vous trouver !
- La satisfaction clients : Elle demeure pour nous une priorité absolue. Des produits et services qui répondent à la demande des clients est le meilleur moyen de développer sa notoriété, de favoriser le bouche à oreille, de fidéliser ses clients. Nous portons donc un effort tout particulier à satisfaire autant que possible nos clients aussi bien en avant-vente qu’en après-vente.
- Quels sont vos objectifs pour cette année ? Et pour dans 3 ans ?
Pour cette année, nous comptons atteindre la barre des 50 000 commandes. Ce début d’année prometteur nous laisse penser que nous devrions être en mesure d’atteindre cet objectif.
Notre objectif à moyen terme est de continuer à prendre des parts de marché et nous espérons bien connaitre encore des croissances à deux chiffres, même dans 3 ans !
- Qu’aimeriez vous dire à toutes les personnes qui feront bientôt le grand saut et se lanceront dans la vente en ligne ?
De croire en leur projet ! Les entrepreneurs passent tous par des moments d’euphories et de désillusions… Mais quand les objectifs sont clairement définis et atteignables, quand les risques ont été préalablement mesurés, quand la motivation reste un moteur, tout est (encore) possible !
- Une petite phrase “historique” pour la fin ?
J’aime beaucoup cette petite phrase de Gaston Berger : « Demain ne sera pas comme hier. Il sera nouveau et il dépendra de nous. Il est moins à découvrir qu’à inventer. »… à méditer !
Nous remercions David Guillem pour avoir répondu à nos question et nous avoir éclairé sur le business en ligne de fleur, pensez à faire plaisir maintenant