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J’y étais et vous : The Dream au Bataclan!

Publié le 09 septembre 2013 par Diesemag @diesemag

Deux surprises nous attendaient pour le concert de The-Dream, samedi 07 Septembre au Bataclan : une bonne et une mauvaise.

Tout d’abord la mauvaise car le public parisien, fidèle à sa réputation de nènette difficile ne s’est pas déplacé en masse. Quand on se dit amateur de RnB, qu’on se tient un minimum au courant de ce qui se fait dans ce domaine, on connaît le travail de l’artiste et ne serait-ce que par curiosité, on se déplace pour voir sur scène, l’homme à qui on doit tant de titres. Autre que les siens : Umbrella de Rihanna, Bed de J. Holiday, Me against the music de Britney Spears, Single ladies de Beyoncé, No Church in the wild de Kanye West, Jay-Z et Franck Ocean et bien d’autres, sans compter ses multiples featuring avec LL Cool J, Snoop, la liste est longue. Bien évidemment si la connaissance en RnB se résume à Kenza Farah, on ne se bougera pas, no offense !!!

Résultat des courses, une salle à moitié pleine et je suis sympa, chose très encourageante pour les artistes et même pas de warm up/ première partie car à quoi bon? On a juste pu constater que la climatisation existait au Bataclan tellement l’air conditionné était libre de circuler.

Heureusement, il y a la bonne surprise car lorsqu’il arrive sur scène, tout de noir vêtu, son lot de Bling bling à peine dévoilé sous sa chemise entrouverte, qu’il entame son set avec un de ces derniers titres Dope Bitch, on est tout de suite rassuré sur une chose : sa voix si particulière sur les Cd est bien réelle et il tient la note. On ne va pas mentir, cela était source d’inquiétude car on en connaît aussi des wagons de chanteurs dits de studio qui nous font rêver sur CD et se révèlent être archi-nuls sur scène, on ne citera pas les contemporains. Il va ainsi enchaîner ses tubes (Shawty is da shit, Fast car, Walking on the moon, I luv your girl, My love, sans Mariah Carey malheureusement). Un hommage à Jodeci (Come and talk to me) nous révélera ses sources d’inspirations pour cette musique, sexy, trop hard pour certains, qui est la sienne. Falsetto va générer son lot attendu de miaulements, Fancy qu’il aime chanter selon ses propres dires, vous emmène dans un flot émotionnel qui grandit au fil de la chanson. On a droit à une véritable prouesse vocale sur Too Early in the morning et à son regard dépourvu de lunettes lorsqu’il revient sur scène chanter pas une mais deux fois Rockin that shit.

Mention spéciale pour son crew, composé d’un batteur carrément habité, d’un guitariste qui n’a pas non plus oublié de donner de sa personne et des rastas et du gros nounours mi clavier-mi DJ dont le hochement de tête suffisait à vous mettre en rythme.

Et puis il danse, The-Dream, pas de choré à la Beyoncé, il danse comme vous et moi en club, vous donne envie de faire pareil, la différence étant qu’il a le move original et que vous, vous tentez juste de copier ce que vous avez vu à le télé!!!

J’y étais et vous : The Dream au Bataclan!
J’y étais et vous : The Dream au Bataclan!
J’y étais et vous : The Dream au Bataclan!
J’y étais et vous : The Dream au Bataclan!
J’y étais et vous : The Dream au Bataclan!
J’y étais et vous : The Dream au Bataclan!

Alors, nous avons passé une très bonne petite heure, certains ont un peu regretté qu’il n’ait pas chanté certains des tubes qu’il a écrit et qui lui ont donné des Grammys, mais on était venu découvrir The-Dream en tant qu’artiste et on n’a vraiment pas été déçu…

#Shona



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