Quand les parisiens se ruent au salon de l'agriculture de la porte de Versailles, on comprend ! Les grosses bestioles ne courent pas les rues, à Paris ! Place Carnot, les Nancéiens se bousculaient pour voir les vaches, comme s'ils n'en avaient jamais vues... Les bêtes faisaient leurs cabotines, un peu amorphes qu'on n'aurait pas fait mieux si on les avait bourrées de bromure. Droguées, elles aussi ? Certes, elles en avaient sans doute assez d'être prises pour des bêtes curieuses tout en regrettant leur prairie ou leur stabulation, assez d'être étrillées à tout bout de champs (si j'ose dire) à rebrousse poil pour faire joli et plaire aux gamins... honte aussi d'exhiber leur chignon sans corne, le comble pour la seule Salers présente.
Sans compter que les taureaux, je ne pense pas qu'ils avaient absorbé des anabolisants illicites, mais y en avait de super baraqués que je n'aurais pas aimé croiser au coin d'une verte prairie lorraine... encore moins dans les rues de Nancy. En effet, il y en a un qui a réussi à prendre la poudre d'escampette pour voir de quel bois on se chauffait du côté de la clinique de traumato rue Hermite.
Quand on dit avoir un cou de taureau...