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[Critique] Elysium

Par Rhumyxcube @PressselectFR

[Critique] Elysium

En 2009, James Cameron faisait son grand retour au cinéma et détrônait le succès historique de son Titanic, mais 2009 fût aussi l’arrivée d’un nouveau venu dans le monde du cinéma. Ce petit nouveau, c’était Neil Blomkamp, un mec qui avait fait parler de lui avec un court-métrage nommé Alive in Joburg et dont il en a tiré un long-métrage dénommé District 9. C’est donc avec le soutien d’un certain Peter Jackson que débarqua ce film en 2009, et le réalisateur nous en a offert une nouvelle vision de la science-fiction et surtout une immense claque !

Évidemment, le réalisateur était donc attendu au tournant pour son prochain film, et c’est peut-être justement l’un des points qui fait défaut à Elysium. Car, je fais partie de ceux qui s’attendait à une claque similaire à District 9, et qui en est sorti finalement déçu, même si on est quand même en face d’un très bon film !

Blomkamp revient donc avec un nouveau film, et on est toujours dans le domaine de la science-fiction, même si on ne verra point d’aliens ici.

[Critique] Elysium

Le thème principal d’Elysium est de voir, d’un côté, notre planète terre en 2154, surpeuplée et ruinée, et d’un autre côté, la station spatiale Elysium, où les maladies n’existent pas et l’endroit est paradisiaque. Bien évidemment, seuls les plus riches y ont droit alors que les plus pauvres se retrouvent obligés de survivre comme ils le peuvent sur la Terre.

Même si l’histoire est différente de son précédent film, on retrouve quand même beaucoup de thèmes similaires, l’un des principaux étant l’immigration et les différences sociales.

[Critique] Elysium
Encore une fois, le réalisateur réussit à merveille l’univers qu’il nous propose, préférant s’attarder sur la Terre dévastée que sur Elysium (les séquences sur cette dernière sont finalement assez rares.), il nous propose un futur réaliste et un univers pas si éloigné de District 9.

Concernant le casting, Matt Damon nous offre une excellente prestation en personnage qui vient « d’en bas » , la trop rare Jodie Foster est parfaite en personnage coincée et détestable. Mais s’il y a un personnage que tout le monde se rappellera, c’est bien celui de Sharlto Copley (souvenez-vous, le personnage principal de District 9), exceptionnel en ordure psychologiquement instable, il vole quasiment la vedette à Matt Damon.

Mais malheureusement, le film n’est pas exempt de défauts, en particulier sur ses scènes d’actions. Même si elles sont assez impressionnantes, elles sont particulièrement illisibles , le cinéaste a un peu trop abusé de l’effet « tremblotant » trop à la mode dans les films d’actions. Du coup, alors qu’elles pourraient être très bien foutues, on est plus souvent en train de se dire : « Mais il se passe quoi, là ??? ». On pourra aussi noter quelques éléments du scénario peut-être un peu bâclés.

Au final, ceux qui, comme moi, s’attendent à une claque similaire à District 9 seront surement déçus, mais il n’empêche que ce Elysium est malgré tout très recommandable et peut être considéré comme l’un des meilleurs blockbusters de cette année.

Note : 7,5/10


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