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[Critique] Orange is the new black saison 1

Par Rhumyxcube @PressselectFR

[Critique] Orange is the new black saison 1

Vous ne connaissez peut être pas, mais Netflix est un programme de VOD qui existe aux Etats-Unis depuis quelques temps. En gros, avec un abonnement, vous avez accès à de multiples films et séries, et ce programme fait un joli succès aux States.

Depuis peu, le groupe s’est mis dans le lancement de séries TV qu’ils produisent eux-mêmes. Ainsi, l’une des premières à voir le jour fût la série Lilyhammer (pas encore vu, mais ça ne saurait tarder.) avec Steve Van Zandt (un acteur qui était un des acolytes de Tony Soprano dans cette série mythique sur la mafia.) en ancien parrain de la pègre qui bénéficie du programme de protection de témoins. Puis, l’excellente série de David Fincher, House of cards, arriva par l’intermédiaire de Netflix, ainsi que la saison 4 d’Arrested development qui se faisait attendre depuis longtemps ou encore Hemlock grove, produite par Eli Roth (le réalisateur des deux Hostel.).

Orange is the new black (que je vais appeler OITNB pour me faciliter la tâche sur la suite de l’article) est une des dernières à arriver via ce fameux programme. La particularité de Netflix est que, pour leurs séries, la saison est diffusée directement dans son intégralité, pas d’attente d’une semaine entre chaque épisode, on peut enchainer la saison d’un coup s’il nous en prend l’envie.

Parlons donc de cette série qu’est OITNB , et bien, pour faire bref, voici là mon gros coup de cœur série de l’année (avec Hannibal.)

[Critique] Orange is the new black saison 1

OITNB est une série créée par Jenji Kohan, la créatrice de la série Weeds, et raconte l’histoire d’une jeune femme, Piper Chapman, qui voit les erreurs de sa jeunesse la rattraper. Elle se retrouve emprisonnée pour ce qu’elle a fait il y a des années et va devoir suivre le quotidien d’une prison pour femme…

Comme vous l’avez compris, la série se déroule en majeure partie dans une prison pour femmes, mais comme le dit un des personnages dans le premier épisode : « Ici, on n’est pas dans un épisode d’Oz ». En effet, là où Oz dépeignait l’univers d’une prison dans son côté le plus dur et le plus sombre, OITNB nous dévoile un côté bien plus léger.

Alors que dans les séries carcérales que l’on voit habituellement, on s’attend toujours à ce qu’il arrive des choses horribles aux détenus (ou aux gardiens), la série dépeint un côté plus sympathique pour toutes ces prisonnières, qui auraient tendance à se soutenir dans les pires moments. La série n’hésite pas à rajouter des notes d’humour et cela donne un côté rafraichissant au genre.

Dans chaque épisode , on pourra voir des flashbacks sur un des personnage et ces flashbacks ne cassent jamais l’intrigue principale, car très peu nombreux d’une part, et d’autre part, ils arrivent à donner un aspect attachant sur certains personnages dont on n’aurait pas pensé au départ.

Même si j’évoque le côté léger de la série, on est pas non plus dans de la comédie pure car le drame est aussi présent, et s’évoque surtout dans les flashbacks des personnages, qui montrent que leur arrivée dans cette prison n’a rien de drôle .

[Critique] Orange is the new black saison 1

Comme dit plus haut, c’est la créatrice de Weeds qui est derrière ce projet, et ça se sent car il y a beaucoup de choses similaires à cette dernière, déjà par le ton du show, qui oscille entre comédie et drame, mais aussi via le personnage principal . Dans Weeds, la série se posait quotidiennement la question de la vraie nature du personnage de Nancy , si c’était vraiment une femme sans histoire obligée de passer par là pour y arriver, ou bien si elle avait finalement des tendances sociopathes. C’est assez similaire avec le personnage de Piper, là où on s’imagine que c’est le genre de personnage qui n’a rien à faire dans une prison, on se posera très vite la question si elle a vraiment un bon fond au final. A noter d’ailleurs, l’exceptionnelle performance de Taylor Schilling qui excelle aussi bien dans la comédie que dans les moments plus dramatiques . Mais tout le reste du casting féminin est tout aussi bon et la plupart arrivent à nous montrer leurs meilleurs côtés, comme leurs pires.

A noter aussi, l’hilarante performance de Pablo Schreiber en gardien caricatural surnommé « Pornstache » !

En conclusion, même si ce n’est pas la série qui va vous mettre des grosses claques, son côté léger donne un ton rafraichissant à cet univers habituellement très sombre. On se met à passer un excellent moment devant chaque épisode et voilà pourquoi OITNB est un de mes coup de cœur de cette année.

Note : 8/10


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