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Drone et espionnnage – pour la bonne cause ?

Publié le 11 septembre 2013 par Dronologue

pouletDes militants pour la non exploitation des animaux ont utilisé un drone espion en Australie prouver des infractions sur un site d’élevage intensif de poulet
Cette organisation de défense des animaux a acheté un multirotor et l’a équipé d’une caméra haute définition avec stabilisation et zoom 10x.
« L’enjeu avec cet appareil radiocommandé ici (en Australie), c’est que la vidéo ainsi faite n’est pas illégale car il n’y a pas intrusion. Les vidéos obtenues sont des éléments qui peuvent être utilisés par les autorités, la police et les tribunaux.
Plusieurs fermes d’élevage intensif ont été filmées récemment et les vidéos apportées aux organismes de défense des consommateurs car les poulets et les oeufs étaient déclarés d’élevage en plein-air alors que les images ne montrent que des bâtiments fermés.
Selon l’un des propriétaires, ses 65.000 poules sont rentrées chaque après-midi et ont été simplement confinées à leurs hangars le jour de la vidéo prise par l’opérateur du drone. Maintenant, la voie procédurale est enclenchée.
Le positionnement de l’association de défense des animaux est simple : «tirer d’abord, poser les questions ensuite»
Contre cette intrusion, des fermiers veulent abattre les drones au fusil (littéralement) quand ils volent au-dessus de leurs propriétés au risque d’être contre-productif en terme de communication.
En Australie, ces militants de la bonne cause (?) sont peu susceptibles d’être poursuivis et l’affaire prend un ampleur plus politique que juridique. Ils promettent de continuer…

Tous les pays préparent des législations afin de contrer l’espionnage fait au drone. Cette utilisation du drone-espion nuit à l’image de toutes les autres possibilités d’utilisation des drones.


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