Toute peine mérite salaire (tu sais où tu peux te le carrer ton muguet ?)

C’est pas de bol hein ?! Jeudi 1er mai.

Je me sens suffisamment crevé (malgré une heure de couchage très raisonnable hier soir) pour me laisser aller à une grasse matinée que je ne tente que très rarement, tout programmé que je suis pour me lever à 7h30 quelque soit le jour.

Et ben non, ce matin (8h00) des abrutis d’ouvriers avaient décidé de mettre en route les ponceuses et autres marteaux-piqueurs (j’exagère à peine) dans l’appartement d’en bas, en pleine réfection.

Me voilà donc tout vénerd debout de mauvais poil, avec l’envie de péter la gueule à tout ce qui mesure plus d’un mètre soixante-quize et qui se tient sur deux pattes. Bref, petit passage en rase-motte dans l’appartement du bas, tentative d’explication avec les bourrins, pas bien de faire du bruit les jours fériés, on travaille nous Monsieur, OK ça va j’ai compris, ciao bye bye.

J’ai pris l’Opel Vectra pour aller faire un tour du périph pour me calmer (enfin, si j’avais une Opel Vectra, c’est ce que j’aurais fait Pierrot).

Deux solutions : soit je vais faire un footing, soit je vais bosser un peu. Me sens tout rouillé, donc solution numéro 2. Scooter direction Croix-Rousse, et là l’hallucination : des vendeurs de muguet à tous les coins de rue. Et merde, c’est le 1er mai, et la tradition a la dent dure en France (Charles IX aurait pu s’abstenir il y’a 450 ans…), alors comme c’est le 1er mai, tu comprends, tu dois acheter ton brin de muguet, même s’il n’a pas 13 clochettes. Et on ne manque pas de te le rappeler à chaque coin de rue. On se croirait à l’usine. J’te jure, la tradition elle a bon dos… Mais non, ton bouquet de muguet, tu le prends, t’en fais une grosse boule et tu te le mets où tu veux, c’est pas mon affaire.

Heureusement pour égayer ma journée, la serveuse du Paddy’s a décidé de sortir sa belle paire de seins qui défie les lois de l’apesanteur…