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Barbie-bof

Publié le 12 septembre 2013 par Elosya @elosyaviavia

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Il y a cette boîte au bureau. Ma directrice l’ouvre et dedans il y a 3 Barbies et pleins de rubans pour des cadeaux. C’est mon directeur qui lui a donné, mais elle ne sait pas vraiment quoi faire avec.

Du coup, moi et ma collègue, nous nous sommes occupées des poupées. Elle a placé l’une d’elles en haut d’un range CD et une autre sur le bureau de mon directeur.

Moi, j’ai tout de suite su ce que je voulais faire avec la mienne.

Pour les âmes sensibles qui kiffent les Barbies, je vous conseille de sauter ces quelques lignes.

Elle avait un ruban enroulé autour du cou et spontanément, je me suis dit que ce serait marrant de l’accrocher à la lampe de mon directeur (oui, comme si elle était pendue).

Plus tard, j’ai récupéré la poupée et j’ai arraché sa tête. Puis je l’ai mise en position assise sur mon bureau et j’ai posé la tête à côté.

Je trouvais ça marrant. Après j’ai quand même remis la tête à sa place parce que bon je me suis dit que si quelqu’un arrivait dans le bureau, ça faisait pas sérieux (en même temps une Barbie dans un bureau non plus, mais bon on va dire que c’est décoratif

:-)
).

Vous l’aurez compris, j’aime bien torturer mes Barbies et cela depuis petite (et non, rassurez-vous je ne suis pas sociopathe).

La première fois  que j’ai eu cette poupée, j’avais 5/6 ans. Au début, j’étais contente d’en avoir une parce que mes copines en possédaient et que je pouvais aussi crâner, d’ailleurs j’avais toujours cette première sensation dès que j’avais une nouvelle Barbie. Mais très vite, j’ai commencé à ne plus vraiment apprécié cette poupée. Je me revois debout avec cette poupée dans les mains en train de la regarder sous toutes les coutures et surtout je faisais une fixette sur ses cheveux. Du coup, elles finissaient souvent avec une coupe euh…on va dire garçonne (oui j’étais une apprentie coiffeuse à 6 ans, je pense que le résultat devait piquer les yeux). Et puis j’avais un côté garçon manqué, préférant jouer avec mes petites voiturettes qu’avec ce jouet.

Vous remarquerez donc que cette animosité est restée vivace, malgré toutes ces années. Après réflexion, je me demande si ce qui me gênait petite (et qui reste encore présent), c’était le physique si éloigné du mien de cette poupée "parfaite". Je me souviens que gamine, j’avais un désir d’identification fort et avec le recul je pense que cette poupée si populaire et qui ne me ressemblait en rien, devait au final me perturber identitairement parlant.

M’enfin, je suppose.

Si ça se trouve, c’est juste que son physique ne me revient pas, qui sait.

Ou peut-être bien que je suis une psychopathe de la poupée Barbie.

Et vous, petites, vous étiez plutôt Barbie -girl ou Barbie-Bof.

Ah bah tiens, j’ai comme un bon petit souvenir musical qui me vient

;-)
:


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