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Les acheteurs ont gagné la surface d'une feuille A4 en trois mois

Publié le 12 septembre 2013 par Efficity @Efficity

Le prix moyen du M2 s'élève à 8.164 euros à Paris au 1er septembre 2013. Il est en baisse de 0,3% sur les 3 derniers mois. Les prix en Ile-de-France lointaine marquent également le pas tandis que les départements limitrophes de la capitale font de la résistance.

Les acheteurs ont gagné la surface d'une feuille A4 en trois mois

Les prix à Paris et en Ile-de-France

Paris demeure l’exception où les prix immobiliers se maintiennent malgré un léger mouvement baissier. Entre juin et septembre, 9 arrondissements sur 20 voient leurs prix augmenter.

Mais ne nous y trompons pas, le marché parisien est bloqué par des vendeurs dont les exigences demeurent élevées et des acquéreurs qui anticipent une baisse. A ce jeu s’en sortent les petites surfaces à moins de 120.000 euros, les produits sans défaut et les biens d’exception. Le gros du bataillon vient grossir les stocks des agences et augmenter les délais de vente.

Plus d’infos : La carte des prix immobiliers à Paris au 1er septembre 2013

En dehors de Paris, le fossé se creuse entre la petite et la grande couronne. Globalement, les prix franciliens perdent 0,13% en trois mois.

Les Hauts-de-Seine et le Val de Marne bénéficient du report d’acquéreurs ne pouvant plus s’offrir Paris. Les communes « en transformation » de la petite couronne ont le vent en poupe. Ainsi, les prix augmentent en septembre dans les deux départements (+1,18% pour le 92 et +0,40% pour le 94).

Les Yvelines, l’Essonne, la Seine-et-Marne et dans une moindre mesure le Val d’Oise font quant à eux grise mine. Les prix de l’immobilier y baissent en trois mois respectivement de 1,2%, 1,4%, 1,3% et 0,7% ce qui les rapproche des tendances observées en province.

Plus d’infos : La carte des prix immobiliers en Ile-de-France au 1er septembre 2013

L’analyse du marché

Paradoxalement, ce ne sont pas les acheteurs qui bloquent le marché de l’immobilier mais les vendeurs. Les acheteurs sont présents, en nombre et disposent de vrais projets d’acquisition. Les vendeurs, quant à eux, s’accrochent à des prix élevés… et ont donc de vraies difficultés à vendre.

L’équation est identique dans la grande couronne parisienne et en Province : augmentation des stocks de biens à vendre + diminution de la demande = baisse des prix. Tendanciellement, les prix sont sur un rythme de décroissance d’environ 5% par an alors que les taux d’intérêt restent encore extrêmement attractifs.

A Paris, les gains en termes de pouvoir d’achat immobilier restent très limités : l’équivalent de la surface occupée par une feuille A4 ou la pochette d’un 33 tours !

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