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Maintenant vous êtes "13" au courant....

Publié le 13 septembre 2013 par Marigotine

                  Le fameux nombre 13

Les chiffres, nombres et numéros sont parmi les principales sources de superstitions : nous avons tous des numéros fétiches ou porte-bonheur, liés le plus souvent à notre date de naissance... Parmi tous ces nombres, le 13 est presque universellement reconnu, dans les sociétés occidentales, comme un porte-malheur : dans certains pays, notamment aux Etats-Unis, il n'y a pas de treizième étage dans les immeubles, ni de chambre 13 dans les hôtels, ni de 13e rang dans les avions !

Quelle sont les origines de la superstition ?

- Dans l'Antiquité, le 12 était un nombre "parfait" : les 12 dieux de l'Olympe, les 12 signes du Zodiaque, les 12 mois du calendrier... Le 13 était le nombre qui venait rompre cette perfection, il était donc considéré comme "néfaste".
- Dans la Bible, la Cène réunit à la même table les 12 apôtres plus le Christ... qui sera trahi par Judas ! Etre 13 à table est depuis considéré comme le signe qu'un malheur va s'abattre sur un des convives !
- Dans le jeu de tarot divinatoire, le 13 est le numéro de "L'arcane sans nom", ou "La mort", représentée par un squelette tenant une faux. Tirer cette carte est donc un signe de mauvais augure...

Le saviez-vous ?

- La peur du nombre 13 est appelée triskaidékaphobie.
- En Italie, c'est le 17 qui porte malheur (car en chiffres romains il s'écrit XVII, anagramme de Vixi : "J'ai vécu" en latin).
- En Asie (notamment au Japon), c'est le 4 qui porte-malheur. Sa prononciation est identique à celle du mot "mort"...

Le vendredi 13 est en fait l'amalgame de deux superstitions différentes : celle liée au chiffre 13 (voir page précédente) et celle liée au vendredi, jour néfaste dans bien des sociétés et cultures... Comme le vendredi 13 associe deux présages funestes, on considère souvent que ces deux mauvais présages s'annulent et que par conséquent le vendredi 13 porte bonheur. Mais certains sont persuadés qu'il porte au contraire doublement malheur !

Pourquoi le vendredi est-il un mauvais jour ?

- A Rome, dans l'Antiquité, le vendredi était le jour où l'on exécutait les condamnés à mort.
- D'après la Bible, Jésus Christ a été crucifié un vendredi (le vendredi saint).
- Dans la mythologie nordique, le vendredi était le jour où l'on célébrait Freya, femme d'Odin et reine des dieux (en anglais, vendredi se dit "friday" qui est la contraction de "Freya's day", le jour de Freya). La christianisation des pays nordiques a diabolisé cette fête païenne, et le vendredi est devenu un jour maudit, celui où les sorcières organisaient leur sabbat...
- C'est un vendredi 13 octobre 1307 qu'a débuté le massacre des Templiers sur l'ordre du roi de France Philippe Le Bel.

Le saviez-vous ?

- La peur des vendredi 13 est appelée paraskevidékatriaphobie.
- Il y a au moins un vendredi 13 par an dans notre calendrier... et il ne peut y en avoir plus de trois par an !
- En Espagne et en Amérique latine, c'est le mardi 13 qui est un jour de malchance...

le fer à cheval

Un fer à cheval accroché au-dessus d'une porte est, depuis le Moyen Age, une façon d'éloigner le malheur de sa maison...

Les origines de la superstition :

- Le fer, dans le folklore celte, est un métal bénéfique qui éloigne les mauvais génies.
- Selon une légende, saint Dunstan (forgeron devenu archevêque de Canterbury au Xe siècle) aurait, un jour, cloué le pied fourchu du diable avec un fer à cheval. Avant de le libérer, il a fait promettre à Satan de ne jamais s'attaquer à une maison protégée par un fer à cheval.
- Au Moyen Age, un fer à cheval trouvé sur la route pouvait être rapporté et vendu à n'importe quel forgeron ou maréchal-ferrant : le fer à cheval faisait la "bonne fortune" de son découvreur !

Le savez-vous ?

- Pour porter bonheur, le fer à cheval doit être trouvé sur la route (plus il a de clous, plus la chance sera grande !).
- De même, le fer à cheval ne doit surtout pas être accroché avec les éponges (extrémités) vers le bas, sinon le bonheur "tombera" !

Briser le miroir

L'une des croyances populaires les plus anciennes et les plus communes est aussi l'une des plus terribles : celui ou celle qui brise un miroir apporte sept ans de malheur sur son foyer !

Les origines de la superstition ?

- Dans l'Antiquité, l'image renvoyée par le miroir a été perçue comme un symbole : certains (les Romains, notamment) y voyaient le reflet des âmes, d'autres voyaient dans les miroirs des prisons pour les démons ou les âmes des morts. Dans tous les cas, briser un miroir apportait le malheur, soit en détruisant l'âme de son possesseur, soit en libérant les démons qui y étaient emprisonnés.
- Pourquoi 7 ans de malheur, et non pas 6 ou 8 ? Pour certains, c'est une référence à la Bible et aux 7 années de malheur qui ont frappé l'Egypte de Pharaon avant le soulèvement des esclaves juifs. Pour d'autres, l'origine serait plus récente et remonterait à la Renaissance : après avoir brisé un miroir ouvragé, Laurent de Médicis a dû attendre 7 ans pour qu'un artisan reproduise ce miroir...

Le savez-vous ?

-Pour briser le mauvais sort, il faut rassembler tous les morceaux du miroir brisé et les jeter dans une eau courante (ruisseau, rivière) afin que les malheurs soient emportés...

Le trèfle à quatre feuilles

Le trèfle à quatre feuilles est l'un des porte-bonheur les plus universels qui soient ! A tel point que l'image même du trèfle à quatre feuilles est devenue le symbole de la chance et de la fortune !

Les origines de la superstition ?

- Les trèfles normaux comptent trois feuilles : les trèfles à quatre feuilles sont des "anomalies", que l'on rencontre rarement dans la nature (environ 1 pour 10 000 !). Il faut donc être chanceux pour en trouver !
- La sagesse populaire attribue une valeur symbolique à chaque feuille du trèfle : l'espoir pour la première, la foi pour la deuxième, l'amour pour la troisième... et la chance, bien sûr, pour la quatrième !
- Les druides gaulois se servaient de trèfles à quatre feuilles pour démasquer et chasser les démons.

Le savez-vous ?

- Il existe également des trèfles à 5 ou 6 feuilles... mais ils sont très, très rares. Et ce ne sont pas des porte-bonheur !

Renverser du sel

Renverser du sel sur la table du déjeuner ou du dîner est encore considéré, de nos jours, comme un mauvais présage dans bon nombre de foyers... On dit que c'est le signe qu'une dispute va éclater ! Heureusement, il suffit de prendre une pincée de sel renversé et de la jeter par-dessus son épaule pour conjurer le mauvais sort !

Les origines de la superstition :

- Elles remontent à l'Antiquité : les Romains, après la conquête d'une territoire qu'ils ne pouvaient occuper, recouvraient les terres de sel afin que rien ne puisse plus y pousser. Du coup, lorsque du sel était répandu sur les tables durant les repas, c'était un mauvais augure, le signe qu'un grand malheur allait se produire...
- Au Moyen Age, le sel était au contraire connu pour conjurer le mauvais sort : en avoir au fond d'une poche faisait fuir le démon, en disperser aux quatre coins de sa maison éloignait le mauvais sort.

   Ne jamais retourner le pain à l'envers

Dans la plupart des foyers de France, il est impensable de voir un pain posé à l'envers sur une table. Si par malheur cela arrive, il se trouve toujours un convive pour le remettre à l'endroit...

Les origines de la superstition :

- Au Moyen Age, le jour des exécutions publiques, le boulanger retournait toujours le pain destiné au bourreau. Ce personnage lugubre, qui procédait à l'exécution des condamnés, était le symbole de la mort et il était très craint... En retournant le pain qui était destiné à son repas, le boulanger s'assurait que personne ne toucherait à ce pain et ne s'attirerait la colère du sinistre bourreau !

Le savez-vous ?

- Placer le pain à l'envers sur une table n'est pas seulement un mauvais présage : c'est aussi ne pas respecter l'une des règles du savoir-vivre !


Ne jamais allumer 3 cigarettes de suite

Voilà une coutume superstitieuse que connaissent, et respectent, la plupart des fumeurs : ne jamais allumer plus de deux cigarettes avec la même allumette ou la même flamme de briquet...

Les origines de la superstition :

- Elle remonte à la Première Guerre mondiale, pendant la guerre des tranchées, lorsque les soldats trompaient leur ennui en fumant durant les longues nuitées de veille. Un soldat ennemi pouvait repérer la flamme de l'allumette qui embrasait la première cigarette, ajuster sa visée à la deuxième cigarette, et tirer à la troisième...

Ne  jamais porter de vert au théatre

Le monde du théâtre est empli de superstitions : l'emploi du mot "corde" y est interdit, comme sur les navires (il évoque la corde des pendus et porte malheur), de même que les oeillets (au XIXe siècle en Angleterre, les comédiennes en tête d'affiche recevaient des roses, celles qui quittaient l'affiche des oeillets...). L'une des superstitions les plus tenaces est celle concernant la couleur verte : elle est bannie de toutes les scènes, que ce soit dans les costumes, les décors ou les éclairages !

Les origines de la superstition :

- Le vert est la couleur de l'émeraude, une pierre précieuse qui a la réputation de porter malheur (car elle casse facilement, pour le malheur des joailliers qui veulent la sertir)
- Le vert serait également la couleur du costume que portait Molière lors de sa dernière représentation, au terme de laquelle (selon la légende), il est mort sur scène. Mais certains historiens prétendent que le costume de Molière était jaune...
- Plus vraisemblablement, les costumes verts auraient longtemps causé la mort des comédiens qui les portaient... parce qu'ils étaient teints à l'oxyde de cuivre ou cyanure ! Le contact prolongé de ces tissus avec la peau entraînaient un empoisonnement mortel...

Le savez-vous ?

- Le vert n'est pas une couleur "maudite" partout : en Italie, c'est le violet et en Espagne, c'est le jaune !


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