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Critiques Séries : Peaky Blinders. Saison 1. Pilot (UK).

Publié le 13 septembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Peaky Blinders // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Peaky Blinders est une nouvelle série assez étonnante de BBC Two. Basée sur la vraie vie du gang Peaky Blinders dont le nom provient des lames de rasoir qu'ils gardaient sur eux afin de rendre aveugle les gens avec et se déroulant à Birmingham après la Première Guerre Mondiale, cette toute nouvelle série est plutôt intelligente. Ce premier épisode était plutôt divertissant et efficace, nous plongeant dans l'univers de Thomas Shelby (incarné par Cillian Murphy) et des autres avec beaucoup de malice. Peaky Blinders est cependant assez loin de ce à quoi je m'attendais. Je pensais que cela allait être une vraie série de gangster et finalement j'ai plutôt l'impression que l'on nous a plongé dans l'univers du Far West, dans un western. C'est une bonne idée au fond car cela permet de donner un air différent à la série, quelque chose à quoi je ne m'attendais pas du tout. Et puis au fond c'était particulièrement divertissant. Il y avait des airs de soap mélangé au drama même si je n'ai pas eu l'impression d'être aussi impliqué que je l'aurais voulu.
En 1919, à Birmingham, soldats, révolutionnaires politiques et criminels combattent pour se faire une place dans le paysage industriel de l'après-Guerre. Le Parlement s'attend à une violente révolte, et Winston Churchill mobilise des forces spéciales pour contenir les menaces. La famille Shelby compte parmi les membres les plus redoutables. Surnommés les "Peaky Blinders" par rapport à leur utilisation de lames de rasoir cachées dans leurs casquettes, ils tirent principalement leur argent de paris et de vol. Tommy Shelby, le plus dangereux de tous, va devoir faire face à l'arrivée de Campbell, un impitoyable chef de la police qui a pour mission de nettoyer la ville. Ne doit-il pas se méfier tout autant la ravissante Grace Burgess ? Fraîchement installée dans le voisinage, celle-ci semble cacher un mystérieux passé et un dangereux secret.

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Par ailleurs, je dois avouer que les personnages ne sont pas tous aussi attachants que l'on ne pourrait l'attendre de la part d'une série comme Peaky Blinders. Alors certes, ils ont tous un certain intérêt mais leur charisme reste encore à définir. Notamment le Chief Inspector Campbell, incarné par un Sam Neill (Alcatraz) qui fait encore et toujours du Sam Neill. Ce que j'adore chez cet acteur c'est que même s'il joue toujours de la même façon, il est toujours parfait dans ce qu'il incarne et Campbell est clairement un personnage écrit pour lui. Il y a ce côté vicieux qui peut lui permettre d'utiliser ses regards mystérieux. D'un autre côté il y a Cillian Murphy qui incarne le rôle de Thomas Shelby. Cet acteur me fait souvent peur, et encore plus depuis que je lui ai trouvé des ressemblances à ce cinglé québécois qui avait dépecé son petit ami. Il est ici très bon encore une fois. Ce que j'aime bien chez cet acteur c'est qu'il parvient à hypnotiser le spectateur avec ses regards. On se plonge dans son regard et il est difficile d'en sortir. Et il incarne toujours aussi bien les méchants (je l'avais adoré dans Red Eye)
Mais ce premier épisode n'est seulement centré sur Thomas, il nous présente également l'univers de façon assez intelligente. Quand j'ai commencé Peaky Blinders, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre si ce n'est à un drama de gangster se déroulant en 1919. Peaky Blinders séduit également par sa photographie. Les images sont belles (même si parfois j'ai trouvé le tout un peu trop sombre). J'ai adoré l'introduction de l'épisode avec la caméra suivant Thomas sur son cheval, c'était un très joli moment. La musique est elle aussi très bien choisie (notamment The White Stripes) et colle parfaitement à l'univers. Finalement, ce premier épisode est tout de même assez complexe mais réellement intrigante et intéressante. Je suis certain que durant les six épisodes il y a moyen pour que cette série devienne réellement bonne. Le style est bon, les acteurs aussi et le tout est assez bien équilibré. Reste à savoir maintenant ce que les scénaristes veulent faire de cette série mais je vais faire confiance à Steven Knight dont j'avais aimé le film Redemption (avec Jason Statham) et Les Promesses de l'Ombre (de David Cronenberg). On sent les influences, clairement.
Note : 7/10. En bref, malgré quelques moments où Peaky Blinders est assez étrange, le tout est magnifique et passionnant.


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