Do No Harm // Saison 1. 13 épisodes.
BILAN
Dans le genre médical, il est difficile de se renouveler et de sortir du cas de la semaine, particulièrement pompeux quand la série n'a rien de plus accrocheur à nous offrir pour enrober tout ça.
Do No Harm débutait de façon assez lancinante, et même très répétitive. Je dois avouer que j'ai eu du mal avec les deux premiers épisodes et puis la série s'est petit à petit
affranchi de son côté chirurgien qui va aider ses patients afin de mettre au centre de la série l'histoire de Jason Cole et Ian Price. Je dois avouer que la fin de la saison de Do No
Harm m'a énormément surpris mais je suis certain qu'il y aussi anguille sous roche. En tout cas, le rythme était bel et bien présent. Disons que ce que j'ai bien aimé au fil des épisodes
de Do No Harm c'est que derrière sa médiocrité, la série a réellement tenté de construire quelque chose de passionnant. Les personnages sont donc tout de suite bien plus
intéressant et le tout donne envie d'aller au-delà. Au départ, je dois avouer que j'étais bien parti pour abandonner la série à l'issu des deux premiers épisodes et puis, ne sachant pas tellement
pourquoi, quand celle-ci a été reprogrammé cet été, je me suis laissé tenter.
Et j'ai adhéré. La série a su dans un premier temps sortir des carcans de la série médicale pour réellement se concentrer sur la dualité qu'il y a entre Jason Cole et Ian Price. C'était
réellement bien interprété par Steven Pasquale qui, il faut bien l'avouer, est pour beaucoup dans la réussite de Do No Harm. Son personnage est assez
caricatural, notamment à cause du fait qu'il faut montrer que les deux sont différents mais finalement, c'est d'autant plus intéressant. Ian Price est quelqu'un d'assez fou qui va au fil des
épisodes confronter tout un tas de gens de la vie de Jason Cole et au fond, lui ruiner une partie de sa vie. Certaines intrigues comme celle d'Olivia Flynn par exemple vont venir ajouter un peu
de piment. C'était certes à vivre comme du remplissage avant que la série n'amorce ses dernières armes mais c'était aussi une bonne idée afin de nous montrer qui est réellement Ian Price. Car le
problème finalement c'est que l'on parle énormément de Jason Cole, de par sa situation de chirurgien (tout tourne autour de cet hôpital) mais aussi car c'est le gentil dans l'histoire.

On peut aussi saluer Alana de la Garza dans le rôle du Dr. Lena Solis. Cette dernière va jouer un double rôle. Dans un premier temps celui d'être la fille que Jason aime et celui d'être la fille que Ian s'est faite. Certaines intrigues comme celle de Will Hayes par exemple n'étaient pas intéressantes malheureusement, et viennent presque gâcher le spectacle. Mais tout cela est bien vite oublier quand l'on voit débarquer à trois épisodes de la fin de la série, James Cromwell (American Horror Story : Asylum) encore dans un rôle de docteur / chirurgien un peu méchant sur les bords. L'acteur est excellent et donne bien évidemment à Do No Harm un arrière goût de réussite. Maintenant, je ne sais pas si je dois vraiment vous conseiller cette série car dans un sens cela reste assez médiocre et il n'y a pas vraiment de fin, mais d'un autre côté c'était aussi une bonne idée qui s'est petit à petit développée. Je suis certain qu'avec une saison 2, les défauts auraient pu se gommer au fil des épisodes, comme cela s'est fait avec ces treize épisodes.
Note : 5.5/10. En bref, bilan plutôt positif pour une série médiocre qui s'est bonifiée avec le temps. Si vous n'avez pas peur d'être un peu frustrés de l'annulation à l'issue de treize épisodes, cela sera un parfait divertissement d'entre saison.
