Sautons aux conclusions : les matchs de 16h

Je sais, je sais. La seule chose qui vous intéresse est le résultat du duel au sommet entre les Jags et les Raiders. Sauf que nous allons quand même commencer par parler du Manning Bowl!
Broncos  41 Giants  23
Troisième et fort possiblement dernier duel entre les 2 frères. Disons qu’on ne s’attend pas à une bataille défensive. Peyton traverse le terrain à sa première séquence, mais Montee Ball échappe la roche à la porte des buts. Il faudra attendre pour voir les premiers points. Eli part lui aussi en force, rejoignant Victor Cruuuuuuuuuuz sur 51 verges dès son premier jeu offensif. La poussée s’essouffle toutefois à la porte des buts et les G-Men doivent se contenter d’un placement. Surprennament, même si le ballon circule bien de part et d’autres, ce seront là les seuls points du premier quart.
Le premier TD de la rencontre est une gracieuseté de Knowshown Moreno qui galope vers la zone payante sur 20 verges au tout début du second quart. 7-3 Denver. Les Giants promènent bien la peau de cochon, mais sont incapables de convertir les 3^e essais. Ceci, combiné au TE Brandon Myers qui s’auto-enfarge alors qu’il avait un boulevard vers la zone de buts et à Eli Manning qui lance une bien vilaine interception en fin de demie, transforme des séquences prometteuses en placements. Du côté des chevaux sauvages, Wes Welker a les mains pleines de pouces et l’offensive sera limitée à un placement durant le quart. A la demie, Peyton a 200 verges de gains, Eli 180, mais au tableau, le pointage est 10-9 Broncos.
Denver sort des vestiaires le pied au plancher. La défensive refoule d’abord Eli et les Giants avant que Peyton n’utilise tout son arsenal, aérien et terrestre, sur une irrésisitible poussée qui se termine dans les mains de Wes Welker pour le touché. 17-9 Denver. Eli réplique rapidement, profitant de l’indiscipline des Broncos qui commettent deux fautes à la ligne d’une verge. Le revenant Brandon Jacobs bulldoze son chemin sur la verge restante pour réduire l’écart à un point. Knowshown Moreno réplique toutefois rapidement avec sa deuxième longue course pour le touché et Denver mène par 8 (24-16) après 3 quarts.
New York débute bien mal la dernière période alors qu’Eli décoche déjà sa 5^e interception de la saison. Son frère n’en demandait pas tant et il rejoint sa nouvelle sensation, le TE Julius Thomas pour le majeur. L’écart est creusé, c’est 31-16 Broncos.  Trindon Holliday porte le coup de grâce en retournant un botté de dégagement sur 81 verges. Le reste du match ne sera qu’une formalité et c’est encore l’aîné qui l’emporte sur le jeunot. Les G-Men sont 0-2, leur défensive se fait piétiner, ils sont incapables de courir avec le ballon et Eli a déjà 7 interceptions au compteur. Il n’y a pas de doutes, coach Coughlin a de l’ouvrage à faire!
Lions  21 Cardinals  25
Après un premier quart tranquille, le duel offensif anticipé se matérialise dans la seconde période. J’aime bien l’attaque des Cards sous la houlette de Carson Palmer. La chimie avec Larry Fitzgerald est évidente et même lorsqu’il ne reçoit pas les passes, le # 11 attire la couverture et permet à ses coéquipiers de se dégager. Cependant, le receveur dominant de cette rencontre est habillé en blanc. Calvin Johnson pulvérise complètement le CB Patrick Peterson (pourtant pas un deux de pique) et il capte 2 passes de touché au 2^e quart pour inscrire les 14 points de son équipe.  Reggie Bush faisait aussi sa part, mais une blessure au genou lui fait quitter le match. Mégatron a déjà près de 100 verges de gains au break et nous avons un bon match serré mené 14-10 par Détroit.
Cependant, qui dit Carson Palmer dit interceptions niaiseuses et le # 3 s’exécute en milieu de 3^e quart. Son relais n’est même pas proche de qui que ce soit portant du rouge, DeAndre Levy l’intercepte et le ramène dans la zone de buts pour un pick 6 coûteux.  Le vétéran QB continue toutefois de bien faire bouger la balle, même lorsque Larry Fitzgerald est confiné aux lignes de côté après avoir aggravé son élongation musculaire, aidé en cela par Patrick Peterson qui le remplace l’instant d’un jeu truqué. Sauf que sans jeu au sol établi, les drives rouges ne se rendent pas au bout.  Trois placements réduisent l’écart à 21-19. Toutefois, Détroit ne fait rien en attaque et avec 2 minutes à faire, même si ça lui prend tout son « p’tit change », Rashard Mendenhall franchit finalement la zone payante. Le Honey Badger, Tyrann Mathieu ferme ensuite les livres sur un 4^e jeu et l’Arizone remporte une victoire méritée. Il faudra jeter un oeil sur l’état de santé de Reggie Bush des Lions et Larry Fitzgerald des Cards au cours des prochains jours.
Saints  16  Buccanners  14
Dans une rencontre retardée pendant environ 1 heure en raison de violents orages sur le bateau de pirates, la défensive des Bucs a contenu Drew Brees pendant 59 minutes, mais le quart des Saints a eu le dernier mot dans une victoire de 16-14. Brees fut intercepté 2 fois, dont la seconde qui fut ramenée dans la zone de buts par le LB Mason Foster au 4^e quart. Ce touché donnait les devants aux Bucs 14-13. Ils auraient pu ajouter à cette avance si leur botteur Rian Lindell n’avait pas raté un placement de 47 verges en fin de match, mais cette erreur a permis aux Saints de remonter le terrain et à Garrett Hartley de faire la différence sur le dernier jeu du match. Josh Freeman fut limité à 125 verges par la passe, il sera donc intéressant de voir quelle sera la décision de son « bon ami » Greg Schiano concernant le quart-arrière partant la semaine prochaine. 
Jaguars  9 Raiders  19
Que ce soit avec Chad Henne ou Blaine Gabbert, l’offensive des Jags fait pitié.  Il a fallu attendre la 57^e minute de la partie pour les voir franchir la zone de buts. De l’autre côté, Terrelle Pryor ne fut pas étincelant, mais il n’a pas fait d’erreurs et avec l’aide de Darren McFadden (157 verges totales), ce fut suffisant pour permettre aux Raiders de l’emporter.
La journée est presque finie, mais il reste un gros Sunday Night entre les 49ers et les Seahawks. L’ami Christophe Perreault vous résumera le tout.