Looper

Tel est pris qui croyait prendre
La mafia sévissant en 2074 a trouvé un système infaillible afin d’éliminer les témoins gênants sans être appréhendé par la police. Elle les expédie en 2044 où elles sont exécutés par un tueur à gage, la victime ne peut être identifiée et le tour est joué. Mais que faire de ces tueurs ? Tout simplement les faire revenir 30 ans en arrière lorsqu’ils sont agés pour les faire exécuter par eux-mêmes ; jeunes. Et la boucle est bouclée ; d’où le titre « Looper ». Mais un exécuteur ne l’entend pas de cette oreille…Bon film de divertissement pas bête du tout et sacrément efficace, on ne s’ennuie pas une seconde. Et puis pour un film commercial US grand public où les héros sont censés être positifs. Ici, ils commettent des actes moralement condamnables : dénonciation d’un ami pour du fric ; tué un enfant pour sauver sa femme ; l’enfant que l’on doit protéger est submerger par des pouvoirs paranormaux criminels. Pour passer un bon moment, ce film tape juste.Par contre pour le côté novateur, on repassera ; le thème de la machine à remonter le temps fait toujours rêver l’inconscient populaire mais a tellement été exploité. Donc « Looper » n’invente tellement rien que l’on se retrouve avec deux thématiques radicalement différentes vues chez Christopher Nolan et Night Shyamalan. Le petit monde obéissant à ses algorithmes de Nolan ne parvient jamais à s’amalgamer à la seconde histoire de télékinésie du type Shyamalan. Deux thèmes déjà archi exploités ; et par des films références qui écrasent ce dernier. Rian Johnson a voulu être trop ambitieux sur la fond et trop conventionnel sur la forme.Reste un film plaisant à voir comme un pur divertissement mais qui rappelle trop de films : « Bienvenue à Gattaca », « L’armée des 12 singes », « Memento », « Blade runner »,… qu’il ne restera pas à la postérité.Sorti en 2012