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Syrie, ce n'était qu'un massacre chimique.

Publié le 17 septembre 2013 par Juan
L'ONU a remis son rapport sur le massacre du 21 août dernier. Elle ne se prononce pas sur la culpabilité de Bachar el Assad, ce n'était pas son ministre. Mais l'ampleur du massacre marque encore.
1. A Damas, les autorités syriennes se félicitent bruyamment de l'accord intervenu à Genève, vendredi dernier. Le calendrier de désarmement chimique est complètement fantasque. Et, effectivement, Bachar el Assad est ainsi "réhabilité".
2. Il y a bien eu massacre, ce 21 août. Il a fallu 3 semaines complètes, semées d'embuches, pour parvenir à cette conclusion que personne, pas même la Russie ou la Syrie, ne conteste. "Des armes chimiques ont été utilisées à relativement grande échelle contre des civils, y compris des enfants",
faisant plus de 1 400 morts et perpétrée à l'aide de "roquettes sol-sol contenant du gaz sarin".
3. Les Occidentaux veulent maintenir "la pression". Mêmes les Américains, signataires du compromis de Genève, n'écartent pas l'option militaire. Mais qui y croit encore ? Le Russe Lavrov, ce 17 septembre, évoque encore une "provocation" des rebelles.
4. Les experts de l'ONU n'apportent pas la preuve de l'implication de Damas, ni, a fortiori, de la culpabilité de Bachar el Assad lui-même. On renverra vers d'autres analyses, précises, qui soulignent la sinistre technicité particulière de l'armement employé.
En Syrie, la guerre civile se poursuit.
Vous pouvez reprendre une activité normale. 
Ailleurs, en Centrafrique, de nouveaux massacres intéressent alors, un peu, nos médias nationaux. Déjà 1000 morts d'après certaines sources. Mais l'essentiel a été dit sur la Syrie: pourquoi intervenir là-bas ?


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