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[Pilot] Brooklyn Nine-Nine : énième mockumédie de bureau

Publié le 19 septembre 2013 par Laserietheque @laserietheque
[Pilot] Brooklyn Nine-Nine : énième mockumédie de bureau

Brookyln Nine-Nine. – FOX

Imaginée par Dan Goor & Michael Schur, qui ont officié sur des late talks shows, Parks and Recreation ou encore The Office, Brooklyn Nine-Nine annonce donc déjà le ton avec ses deux pater. Une énième comédie de bureau me direz-vous (pour rappel nous avons déjà eu les deux citées ci-dessus ajoutées à 30 Rock qui s’est achevée cette année) et je vous répondrai oui, tout à fait.

Outre cette très mauvaise affiche qui ne représente pas du tout l’ambiance de la série, B99 (appelons-là ainsi parce que c’est long à écrire et là je n’ai pas envie) suit les aventures du détective Jake Peralta, un détective du Precinct 99 (les départements de la Police de New-York sont découpés ainsi) qui n’a que faire de l’autorité de ses supérieurs et passe le plus clair de son temps, lorsqu’il ne résout pas des meurtres, à faire l’enfant et des blagues à ses collègues, pas uniquement à eux d’ailleurs. Fervent représentant de l’immaturité même, Jake voit son quotidien de branleur tranquille bouleversé lorsqu’un nouveau Capitaine arrive à la tête du poste de Police. Plus sévère et plus intransigeant que son prédécesseur, Andre Braugher se rend très vite compte de l’ambiance qui règne au sein de ce precinct.

L’humour est le plus inattendu des traits de caractères de chacun. Ce qui va me rendre hilare fera uniquement sourire certains et ce qui me fera lever les yeux au ciel fera mourir de rire les autres. A bien y réfléchir, “inattendu” n’était pas le bon terme. Non, le bon serait plutôt “inconnu”, un peu comme une équation entre l’écriture, le gag, le ton. Si la mayonnaise prend c’est gagné, si non… il faut batailler.

Brooklyn 99 (une variante, pour rester dans les mathématiques) a échoué là où 30 Rock ou Parks and Recreation ont précédemment brillamment réussi : m’émouvoir-me faire-rire-et-sourire tout à la fois. La faute à une palette de personnages pas toujours inspirés à l’exception d’un duo convaincant (la froide + l’amoureux transi = bonne formule) mais surtout au personnage principal tout particulièrement tête à claques qui n’inspire pas grande sympathie mais qui, à l’occasion, arrive à me soutirer un sourire à base de “Kilécon”. Pas le meilleur des sourires donc. Au final, seule la résolution de l’enquête policière à la toute fin de l’épisode m’a convaincu. Gageons que B Nine-Nine saura trouver sa place dans mon planning chargé à l’instar de Parks and Recreation en son temps au lieu de finir comme 2 Broke Girls, qui par son extrême lourdeur, a fini par me lasser. 


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