Veille imprimante 3D et 4D – MàJ du 20/09/2013
Publié le 20 septembre 2013 par Bedigitalbusiness
@bdb_paris
La 3D et la 4D entrent dans la rubrique « Dallas du web « . Le combat des titans débute.
Cet article synthétisera régulièrement la veille sur le sujet.
Sommaire
- L’impact sur la propriété intellectuelle
- L’impact sur le commerce
- L’impact sur la santé
- L’impact sur la sécurité du monde
Crée le 11 juillet 2013
Mise à jour :
- 20 septembre 2013, nouveau lien : L’impression 3D optimiserait les délais de livraison
- 14 août 2013, nouveau lien : inventeur américain de 17 ans de prothèse
- 12 août 2013, nouveau lien : des éléments 3D orthopédiques testés en Chine
- 25 juillet 2013, nouvelle rubrique impact sur la santé
L’impact sur la propriété intellectuelle
- Impression 3D : une menace pour la propriété intellectuelle, 08/07/2013, les Echos
Mêmes risques de piratage et de droit d’auteur que la musique et le cinéma.
Les droits de propriété protègent les objets qui sont purement esthétiques, mais ils ne protègent pas ceux qui sont utiles
Nathan Myhrvold, un ancien dirigeant de Microsoft, a déposé un brevet pour empêcher les utilisateurs d’imprimante 3D de violer les « droits de production des objets ». Avant qu’une quelconque impression ne soit lancée, ceux-ci devront se connecter à un serveur distant qui vérifiera qu’ils ont l’autorisation d’imprimer cet objet.
L’impact sur le commerce
- L’impression 3D optimiserait les délais de livraison, L’Atelier (Rajout du 20/09/2013)
La livraison : « représente plus de 5% du chiffre d’affaires d’Amazon »
« L’exemple d’UPS est éloquent, la compagnie va lancer à San Diego des ateliers d’impression 3D au sein de ses magasins et accessibles aux startups pour développer leurs prototypes ».
« Au regard des capacités limitées de l’impression 3D, du fait du nombre restreint de matériaux disponibles, le paradigme de distribution actuel n’est pas menacé, il doit cependant être adapté profiter pleinement de cette nouvelle technique »
- Impression 4D, la fin de la vente au détail ? [vidéo], 09/06/2013, BeDigitalBusiness
Dans le matériau imprimé, il est intégré une sorte de programme qui lui indique que faire dans l’eau ou ailleurs…
« Une voiture pourrait ainsi s’adapter à la pluie, ou une tasse de café à la chaleur de son contenu. En effet, si pour le moment l’eau est le seul déclencheur de modification de l’objet imprimé, le scientifique imagine pouvoir utiliser également du son, des vibrations ou encore des variations de température*. »
- Piratage : un député questionne à propos des imprimantes 3D, 16/07/2013, linformaticien.com (rajout du 18/07/2013)
C’est pourquoi le député UMP François Cornut-Gentille questionne Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, « sur les moyens d’action contre les risques de reproduction illégale liés à la diffusion à venir d’imprimantes 3D sur le marché français ». Le député de la Haute-Marne est visiblement bien renseigné, conscient qu’on pourra reproduire tout type d’objets, « du jouet à la pièce de rechange d’appareils d’électro-ménager sans aucun droit de propriété et à moindre frais, pour peu [que l'on] trouve sur internet les plans de celui-ci ».
- Success-story : Sculpteo, la belle aventure d’une start-up au pays de l’impression 3 D , 19/07/2013, les echos (rajout du 21 juillet 2013)
Avec une levée de fonds de 2 millions d’euros en 2012, la PME Sculpteo est en plein développement. Cette somme lui a notamment permis d’ouvrir une filiale aux Etats-Unis, où l’entreprise réalise aujourd’hui plus de 40 % de son chiffre d’affaires.
Le co-fondateur de Sculpteo explicite dans cette vidéo, le marché, les utilisateurs et les usages de l’impression 3D.
- Quelques exemples : après avoir joué en ligne, achetez l’œuvre construite avec sa simulation de tour de potier virtuel ; customiser son pommeau de vitesse pour sa voiture ; fabriquer des petites séries pour tester son marché…
- Leurs clients : 30% de professionnels qui font des maquettes, 30% des particuliers technophiles qui utilisent des logiciels 3D et 30% utilisent les fichiers déjà proposés et les personnalisent.
- Tout savoir sur l’impression 3D en 200 pages papier , 22/07/2013, alternatives.blog.lemonde.fr (rajout du 23 juillet 2013)
L’open hardware est l’idée de donner à tous l’accès complet à nos objets en partageant la documentation pour les reproduire soi-même ou les modifier. Des licences d’utilisation ont été crées pour donner un cadre légal à cette pratique d’ouverture qui est donc différente du copyright et du brevet. L’auteur de l’objet est reconnu officiellement et toutes les copies doivent généralement avoir la même licence ouverte, entraînant ainsi un cercle vertueux d’échanges libres et d’amélioration des objets.
L’impression 3D permet d’échanger des fichiers d’objets en ligne (de la même façon que la musique), de les modifier à sa guise et de les imprimer chez soi. C’est une technique qui est donc très liée à l’open hardware, et d’autant plus qu’elle est plus simple d’utilisation et accessible que bien d’autres techniques de fabrication.
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L’impact sur la santé
- 9 Ways 3-D Printing Makes The World Better, .fastcodesign.com
Des prothèses pour humains et pour animaux conçus avec les imprimantes 3D : vous trouverez plein d’exemples en cliquant sur l’image, des fixations dentaires à la fabrication de jambe, tout s’adaptent et s’impriment à moindre coût.
- Chinese hospital uses 3D printed orthopedic implants, 3ders.org, 12/08/2013
Les tests ont démarré en Chine aussi. Plus de 50 patients ont déjà testés des implants orthopédiques réalisés via des imprimantes 3D, y compris pour la colonne vertébrale.
- Impression 3D : un petit génie de 17 ans crée une prothèse et reçoit le soutien d’Obama, Huffington Post, 14/08/2013
Easton LaChappelle est reçu à la Maison Blanche. A 17 ans, il a crée une prothèse via une imprimante 3D, après avoir à 14 ans déjà construit un bras robot . Revenons à cette prothèse : au lieu d’être conçue pour 80000$, elle peut désormais l’être pour 500$. Ce jeune homme a tout appris via internet ! Il travaille désormais avec la Nasa.
NDLR : J’aurai adoré être ce type de génie…
L’impact sur la sécurité du monde
- New York s’apprête à réguler les armes « 3D » , 17/06/2013, le Monde
La raison avancée est l’impossibilité de détecter ces armes – souvent faites avec des matières plastiques – grâce aux rayons X
Les craintes ont réellement débuté avec la création du « Liberator », un pistolet 3D fonctionnel, contenant une pièce de métal pour être détectable. La pièce en question serait pourtant remplaçable par une autre indétectable.
L’archive complète contenant l’ensemble des modèles du site circule toujours, notamment sur The Pirate Bay, qui comptabilise plusieurs dizaines de milliers de téléchargements
- Imprimer chez soi une arme, 06/04/2013, BeDigitalBusiness
Atteindre son but ultime – mettre au point une telle arme entièrement fabriqué en 3D (NDLR : Liberator, article du Monde du 17/06/2013)