Plusieurs parlementaires français de différentes tendances politiques ont interpellé à plusieurs reprises le gouvernement sur la situation des harkis. Les réponses ne laissent ne laisse guère d'espoir.
Il y a quelques mois, les harkis étaient fiers de la nomination de Kader Arif au poste de ministre délégué aux anciens combattants. Les harkis qui ont choisi François Hollande l'ont fait pour plusieurs raisons. Ils attendaient certes de lui qu'il soit plus efficace que son prédécesseur et qu'il réponde à leurs différentes attentes en matière de politique réelles et sincères.
Mais, aujourd’hui, le ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants répond aux questions posés par nos élus sur une politique passée. Les questions posées concernant la situation des harkis et de leurs familles et plus particulièrement des questions mémorielles qui sont sensibles et complexes, la seule réponse de M. Arif est de rappeler une série de mesures prises par la droite, à partir des années 2000 jusqu’à 2012.
Alors qu’ils avaient placé beaucoup d’espoir dans la politique du président socialiste, les harkis jugent que rien n’a changé, même pire, silence radio !
Aujourd’hui, tout le monde partage cet avis parmi les harkis, il exprime un sentiment grandissant de désenchantement.
En attendant, depuis 50 ans les deux partis dépensent beaucoup d’énergie dans le dossier harki sans réelle motivation et incite naturellement à être le carburant de la possible destination des harkis et leurs familles vers le FN lors des prochaines échéances électorales.