Profilage // Saison 4. Episodes 5 et 6. Disparus / Réminiscence.
De ces deux épisodes je retiens surtout le plus surprenant. A croire que les épisodes paires sont ceux qui me donnent clairement le plus de frissons. "Réminiscence" était donc un
épisode étonnant. En effet, se déroulant en 1945 en partie, nous suivons les aventures de Pierre Barreau, inspecteur en charge d'une enquête et collaborant bec la psychiatre de la victime, Diane
Danville. Profilage est une série étonnante, surtout dans le cas de cet épisode. J'ai trouvé ça réellement intéressant et surtout intelligent à faire. Généralement, j'ai peur des
épisodes qui se déroulent dans le passé. Pourquoi ? A commencer par le fait que je ne comprends pas vraiment quel est le but voulu. Dernièrement j'ai pu voir quelques épisodes de
Supernatural par exemple mais ce n'est pas la seule série. Dans le genre policier je n'ai pas aimé quand Les Experts l'avait fait par exemple. Il y a un truc qui
ne colle jamais dans le genre. Et Profilage a su mettre ses talents à profit de l'épisode et c'est ce qui l'a rendu d'autant plus intéressant.
On avait beaucoup plus l'impression de voir un épisode de Cold Case (qui est une des rares séries à avoir réussi à faire le lien entre présent et passé dans des épisodes). De
plus, nous sommes dans une série française et il y avait ce côté très français. Un peu comme les anglais nous sommes plutôt forts pour les fictions historiques (France 2 nous l'a
déjà démontré à plusieurs reprises, notamment avec ses Chez Maupassant, et France 3 avec son Village Français). Ce qui fait la force de cette
seconde intrigue c'est vraiment le fait que tout ce qu'il se passe en 1945 n'est en aucun cas ridicule. C'est même parfois assez touchant (et puis rien que pour voir Philippe Bas
grimé en homme de 102 ans forcément, cela vaut le coup d'oeil). Mais cet épisode était aussi rythmé. Aussi bien par les révélations de l'enquête que par l'histoire d'amour entre Pierre et Diane.
Au fond, cela permet aussi de faire miroir avec Rocher et Chloé dans le sens où ce sont les deux qui incarnent également les deux personnages amoureux dans le passé.
J'aime bien. Notamment du point de vue de la relation entre Hyppolite et Fred. Cette relation que je n'avais pas du tout vu venir et qui m'est tombée dessus comme une surprise dans un Kinder. En tout cas, je n'en demandais pas tant. Finalement, ces deux épisodes de Profilage délivraient donc à la fois le meilleur et le plus prosaïque de la série. Ce n'est pas un défaut dans le sens où même ce que Profilage fait de banal est plutôt réussi mais disons que j'attends toujours un petit plus de la part de cette série et quand elle joue avec les contrastes comme avec ces deux épisodes ou encore les quatre précédents, je dois avouer que j'ai du mal à voir où elle veut en venir. Mais ce n'est pas grave car mine de rien, cette saison 4 est une vraie petite réussite à mes yeux. Une petite réussite qui mérite amplement que je m'y intéresse encore plus chaque semaine. C'est mon nouveau rendez-vous du jeudi soir et je suis très heureux de partager chaque semaine mon avis avec vous sur ces épisodes. Profilage se doit d'être vue par plus de monde.
Note : 5/10 et 7/10. En bref, deux épisodes contrastés encore une fois.