Magazine Football

Newcastle: Ben Arfa rêve encore du Ballon d’Or

Publié le 20 septembre 2013 par Yannc83

De retour à un bon niveau avec Newcastle, Hatem Ben Arfa (4 matchs et 2 buts en Premier League cette saison), croit toujours en ses chances de décrocher le Ballon d’Or, propriété de Lionel Messi depuis quelques années maintenant.Entre remise en question et ambition démesurée, l’attaquant de Newcastle ne mâche pas ses mots. Il ne doute de rien et vise très (trop?) haut.

hatem-ben-arfa-n-envisage-pas-un-depart-avant
Le temps de la rédemption a sonné en France. Quelques mois après Franck Ribéry, quelques semaines après Samir Nasri, c’est au tour de Hatem Ben Arfa de faire amende honorable.Dans la longue interview accordée à France Football mardi dernier, où il présente ses excuses à Laurent Blanc et Didier Deschamps, le joueur de 26 ans assure avoir changé.

Hatem Ben Arfa établit le bilan de ses erreurs aussi bien de l’époque 2004-2008 où il a joué àl’Olympique Lyonnais (sponsorisé par le site de poker PokerStars.fr depuis cette année), que de la période Olympique de Marseille qu’il a quitté en 2010. Le joueur regrette son comportement tout au long de sa carrière, surtout son attitude lors de l’Euro 2012 à l’issue du match contre la Suède ainsi que les conditions de son départ de Marseille.

« C’est vrai que j’ai déconné. J’étais sorti de ce match très frustré parce que je n’avais pas été bon. Mais je n’étais centré que sur moi, je ne pensais qu’à ma petite personne. Et quand Laurent Blanc m’a repris pour ce coup de téléphone reçu dans le vestiaire, au lieu de me taire, je lui ai répondu »,se remémore-t-il dans les colonnes de France Football.« A chaque fois que je le vois à la télé, je ne peux pas m’empêcher d’y repenser. Lui qui m’avait redonné ma chance en équipe de France, je l’ai envoyé balader. Je regrette beaucoup cette attitude. J’ai envie de lui demander pardon ».

« [Pour Didier Deschamps], ce n’est pas le même pardon que pour Laurent Blanc. Pour Blanc, la culpabilité est nettement plus importante. Quand quelqu’un te tend la main et que quelque temps plus tard tu le lâches, tu te sens petit. Avec Deschamps, c’est différent. Il y avait surtout de l’incompréhension. J’aimerais plutôt m’expliquer pour dissiper les malentendus », explique-t-il.

Certains noms n’ont pas eu le droit aux excuses de l’ancien lyonnais : « Je n’ai pas envie non plus de m’excuser auprès de tout le monde. Si j’ai eu par exemple un clash avec Aulas, je n’ai vraiment pas envie de lui dire pardon à lui. Pareil pour Larqué, qui n’a jamais arrêté de me descendre. Mais je dis ça sans aucune animosité, hein…».

L’international français de Newcastle évoque également Florian Thauvin, un joueur désormais étiqueté qu’il refuse de juger et dans lequel il retrouve ses péchés de jeunesse :« Quand je vois ce qu’il s’est passé avec Thauvin, moi, je n’ai pas envie de lui crier dessus. Je crois qu’il va payer pour comprendre, pour apprendre… Ça va être compliqué pour lui car, désormais, il a une étiquette. En fait, j’aurais plus envie de le protéger et de le plaindre que de le critiquer. »

Hatem Ben Arfa est toujours déterminé à réussir de grandes choses : « À vingt-six ans, j’ai encore plein de temps devant moi. Je ne suis pas arrivé à l’heure des bilans de fin de carrière. Je sais que certains vont encore me prendre pour un fou, mais je rêve par exemple encore du Ballon d’Or. Je suis convaincu que c’est encore possible. »

« Moi ce que j’aimerais, c’est que dans vingt ou trente ans, quand on parlera des grands joueurs du passé, on me cite parmi les Platini, Zidane, Maradona, Pelé, Romario, Messi… ». S’il reconnaît un « retard » sur les plus grands joueurs, c’est en réalité un véritable gouffre qui sépare le protégé d’Alan Pardew des joueurs qu’il compte rattraper. A 26 ans, ses statistiques restent très faibles pour le statut qu’il revendique (35 buts en club, 13 sélections en équipe nationale pour deux buts marqués). Au même âge, Lionel Messi, quadruple Ballon d’Or en titre, a déjà inscrit 280 buts en clubs et compte 83 sélections pour 37 réalisations en équipe d’Argentine dont il est le capitaine. Michel Platini en 1981, l’année de ses 26 ans, tournait à 143 buts en club, 29 sélections (17 buts), et n’avait encore remporté aucun de ses trois Ballons d’Or. Les mea culpa de Ben Arfa faciliteront-ils un éventuel retour en équipe de France ? Sur le terrain, il sait en tout cas se montrer décisif en ce moment avec Newcastle.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Yannc83 110265 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines