Musso m’a tuée. (vidéo en fin d'article)

Oui, Musso m’a tuée. Certes je partais en connaissance de cause : je me doutais que ce type de roman ne raconte qu’une « belle histoire ». Mais là, à chaque fois que j’ai refermé le livre, je me suis dit « Mais c’est une blague ? » Ce livre a pour moi un seul point positif, et encore cela pourrait se discuter, c’est le souhait de vouloir connaître la fin.
En fait c’est tellement du n’importe quoi qu’on se demande si la fin va être aussi grotesque que le reste de l’histoire. Et c’est le cas ! Le dernier chapitre c’est l’apogée du n’importe quoi ! Le récit ne prône aucune imagination, on enchaîne cliché sur cliché, on anticipe tout ce qui va se passer. Le coup de l’adolescente qui se suicide, forcément on comprend que c’estsa fille. Le phénomène de revivre sa journée, déjà c’est limite, mais répéter trois fois le procédé c’est complètement décevant. On a aussi la présence de personnages mystiques et allégoriques de Dieu ou du Destin. Au passage, Le coup du chauffeur de taxi « black » qui redirige Ethan vers son destin m’a complètement rappelé le personnage de Morgan Freeman dans Bruce tout puissant (super référance je sais !). Pour schématiser, c’est comme regarder une serie B où tu sais ce qui va se passer par la facilité psychologique si stéréotypés.
Ah oui ! Pour les phrases moralisatrices sur la destinée et sur la vie, merci Guillaume Musso, j’ai bien rigolé !
Une vraie déception et réellement désappointant par la facilité de l’histoire. Je laisserai peut-être une seconde chance à Mr Musso avec son dernier roman sept ans après.
Appréciation :
Page : 409 pages
Collection : Pocket Date de sortie : Mars 2011
Prix : 6,89€