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Critiques Séries : We Are Men. Saison 1. Pilot.

Publié le 21 septembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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We Are Men // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Je trouve que le paysage des comédies manque de comédie de mecs. S'il y a bien la cool et amusante Men at Work, le reste n'a jamais réussi à me convaincre et du coup, We Are Men pouvait très bien prendre cette place. Bien que sur le papier cela puisse être amusant, le pilote l'est beaucoup moins. Je me demande même comment CBS a pu commander cette comédie qui est loin de leurs standards (single-cam au milieu d'un carré sitcom en multi-cam). Créée par Rob Greenberg, ce dernier est loin d'être un novice, ancien scénariste de Frasier il a cependant accouché d'un navet monstrueux avec Eddie Murphy : Appelez Moi Dave. Du coup, We Are Men passe aussi bien qu'une miette de pain coincée dans la gorge. Je pense que pour apprécier We Are Men il faut déjà aimer voir Jerry O'Connell, Tony Shalhoub et Kal Penn en maillot de bain durant la moitié de l'épisode. Ma rétine a brûlé autant si j'avais regardé une éclipse sans lunettes spéciales. Si je n'ai pas réussi à rire, je ne pense pas que cela soit le pire. En effet, les personnages sont tous plus ou moins inintéressant au possible dont les histoires d'amour sont clairement ridicules.
Les exploits d'un jeune homme qui apprend sur les choses de la vie au contact d'hommes plus âgés et expérimentés au sein du complexe de location où il travaille...

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J'ai beaucoup aimé une chose dans We Are Men, c'est la musique du générique. Cette version masculine de "I Will Survive" de Gloria Gaynor était une très bonne idée. Cela colle avec l'univers de la série mais en plus de ça, c'est entêtant. J'aurais presque envie de revenir mais uniquement pour voir le générique de la série, seule chose réussie dans ce bordel pas très digeste. Dès les premières minutes où l'on découvre comment tous en sont arrivés là on s'ennui terriblement. Il n'y a pas vraiment d'enjeux si ce n'est de nous offrir des moments entre amis. We Are Men faisait partie de la liste des pilotes que j'attendais le moins et j'ai bien eu raison, aucune surprise à l'horizon. En plus d'être assez niais sur les bords, cela fait encore une fois passer les hommes pour des moins que rien (celui qui a eu plusieurs femmes sans vergogne) ou encore des débiles finis (marier une avocate spécialisée dans les divorces… quelle idée franchement). Mais l'introduction de l'épisode reste assez efficace dans le sens où il y a un certain rythme qui est imposé par la narration.
Finalement, We Are Men manque d'un ingrédient essentiel : l'humour. Ce n'est pas drôle du tout et en plus de ça, on tente de nous faire détester tout ce qu'il y a sur le passage des personnages. Si Jerry O'Connell (The Defenders) est votre plus grande crainte, n'oubliez pas que Kal Penn (Dr House) donne l'impression qu'il a abusé de l'auto-bronzant et que Tony Shalhoub (Monk) préfère se ridiculiser dans des séries miteuses plutôt que de faire ce qu'il sait faire de mieux. D'ailleurs, voir ce dernier avec une moustache et une coupe de cheveux dégueulasse dans l'un des flashbacks d'introduction de l'épisode était peut-être le seul moment réellement amusant de ce premier épisode. J'ai de la peine pour le casting qui à mon sens partait d'un bon sentiment (des têtes connues quoi) mais qui ne fonctionne pas le moins du monde. We Are Men sera à mon sens l'un des premiers échecs de la saison. Je ne vois pas comment, même avec des goûts de chiottes, on peut aimer un truc pareil.
Note : 2/10. En bref, si vous voulez voir des mecs aussi bien gaulés qu'au Camping en maillot de bain la moitié du temps et regarder une série où les mecs sont aussi niais que cons, We Are Men est faite pour vous.


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