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Critiques Séries : Serangoon Road. Saison 1. Pilot (Australie).

Publié le 22 septembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Serangoon Road // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Pour sa première production, HBO Asia se lance dans une co-production avec ABC1, la chaîne australienne. Je dois avouer que j'attendais cette nouvelle série dans le sens où dans un premier temps ce n'est pas souvent que l'on a l'occasion de découvrir Singapour dans une série et encore moins le Singapour des années 60. Nous sommes donc en 1964, et Singapour est alors encore une colonie britannique. Nous suivons les aventures de Sam Callaghan, un australien incarné par Don Hany (East West 101). Ce personnage est assez sympathique et inspire tout de suite les bonnes grâces du téléspectateur. On a envie d'aller au bout de cette histoire, surtout quand l'on intègre des intrigues telles que la CIA. Bien que ce premier épisode ne nous en dise pas plus que ça et que l'affaire de la semaine reste assez classique, la production est léchée et donne clairement envie de revenir. Il faut dire qu'être une série produite par la marque HBO laisse espérer une production de qualité. Entre les marchés de Singapour, les night-clubs, les scènes de rues, etc. Tout est vraiment bien produit et il y a un souci du détail que je trouve réjouissant.
Dans le Singapour des années 1960, les traders, les gangsters et les riches expatriés se regroupent au sein de sociétés secrètes. Ils se croisent également sur les trottoirs de Serangoon Road, la première voie rapide du pays qui sert de relais entre toutes les communautés de l'île.

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Après tout, le scénario de Serangoon Road tient la route. Le personnage de Sam Callaghan, dont nous suivons les aventures, reste un détective comme les autres. C'est son caractère et son passé qui font de lui ce qu'il est. C'est au fond quelqu'un d'assez intéressant et intelligent qui parvient à apporter un peu de légèreté à la série. Créée par Paul Barron, cette série développe également des arcs narratifs plutôt importants avec les personnages principaux. Les épisodes seront donc certainement découpés de la sorte entre enquête épisodique et intrigues fil rouge. Nous avons donc la voisine de Sam (incarnée par Joan Chen - Twin Peaks -) qui va demander à ce dernier de reprendre l'agence de détective de son mari récemment décédé. Tout cela va permettre de développer quelque chose d'assez correct en soi que j'ai trouvé même assez intriguant au premier abord. L'aspect culturel (qui est tout de même ce qu'il y a de plus intéressant dans Serangoon Road) est respecté. Nous plongeons dans un univers étrange mais aussi fascinant. Entre les marchés, les odeurs que l'on arrive presque à ressentir dans nos narines.
Car c'est certes une expérience visuelle mais aussi sensorielle finalement. Car certains éléments de Serangoon Road m'ont donné l'impression d'être là-bas moi aussi. J'ai surtout envie de découvrir donc un peu plus de la culture de Singapour grâce à cette série et ce même si ce sont les années 60 et que ce n'est donc pas une série se déroulant dans les années d'aujourd'hui. Cela permet certainement de donner un tout autre cachet à la série. Par ailleurs, il y a une sorte de différence entre les personnages et le lieu ce qui permet presque de créer un phénomène de clash culturel. Je me demande ce que cela va apporter par la suite. Je resterai donc là jusqu'au bout de la première saison. Peter Andrikidis, le réalisateur de ce premier épisode (Killing Time, East West 01) a fait un très joli boulot et je pense qu'il faudrait continuer dans cette direction. Maintenant, je ne sais pas si les intrigues développées chaque semaine sauront me tenir éveillés (le problème c'est que les cas de la semaine pourraient être un peu comme dans Meurtres au Paradis et ce n'est clairement pas ce dont j'ai envie).
Note : 6/10. En bref, un premier épisode intéressant. Ne serait-ce que pour l'aspect culturel de Singapour.


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