Cela fait 10 ans que Tony Parker et Boris Diaw, pour ne citer qu’eux, roulent leur bosse sur les parquets de basket avec le maillot de l’équipe de France sur le dos. Il était donc temps pour cette génération, sacrée championne d’Europe Junior en 2000, d’imposer son travail, son abnégation et son talent sur le toit de l’Europe Senior. Après une phase préliminaire peu reluisante avec 3 défaites, les Bleus ont haussé le ton et montré leur vrai visage à partir des quarts de finale. Des victoires face à la Slovénie, pays organisateur, puis face à l’Espagne, sa bête noire, permettaient à la bande à TP de se présenter en finale contre la Lituanie hier soir. Un match que les Bleus ont dominé de la tête et des épaules! Dans le sillage d’un excellent Nicolas Batum (17 points, 6 rebonds) et du taulier Boris Diaw (15 points, 6 rebonds), Tony Parker, élu MVP (Most Valuable Player) du tournoi n’a pas eu à forcer son talent (12 points, 3 passes) pour se défaire de valeureux lituaniens. Honnêtement, cette finale ne pouvait échapper à la France et à cette génération. Médaillée de bronze en 2005 et d’argent en 2011, cette équipe avait franchi les étapes une à une pour enfin remporter le premier titre européen du basket masculin français. Comment ne pas terminer ce smash par un mot sur le joueur exceptionnel, doublé d’un patriotisme à toute épreuve, qu’est Tony Parker. Leader incontesté et incontestable sur le terrain comme en dehors de cet effectif, il est souvent affublé du surnom de « Zidane ou Platini du basketball ». Mais son acolyte, Nicolas Batum, résume assez bien l’impact du triple champion NBA: « Zidane et Platini sont peut-être les Parker du football »!