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Sur le Chemin de l’école : Découvrez le 1er extrait du film !‏

Par Guglielmu2bb @guglielmu

Sur le Chemin de l’école : Découvrez le 1er extrait du film !‏
 
Sur le Chemin de l’école : Découvrez le 1er extrait du film !‏
 
Pascal Plisson : « Ces enfants ne sont pas des acteurs et je ne voulais pas qu’ils essayent de jouer la comédie. Je souhaitais qu’ils vivent leur vie comme d’habitude.
 
Pour parvenir à ce qu’ils soient naturels malgré notre présence, il fallait qu’ils aient confiance. Pour établir ce lien, j’ai passé énormément de temps avec eux. Je suis allé les voir, je leur ai parlé. Seul, sans caméra. J’ai passé beaucoup de temps à discuter avec eux, de leurs envies, de leurs rêves… Et puis ce sont des enfants qui s’intéressent à vous, donc il faut raconter aussi votre propre histoire. Ce n’est pas à sens unique. J’ai un rapport très direct avec les enfants. J’ai tout de suite créé des liens très forts avec eux, très émotionnels, comme à travers tous les films que j’ai faits. J’ai aussi fait le chemin de l’école plusieurs fois avec chacun, pour saisir concrètement comment ça se passait, ce qui leur arrivait… J’étais souvent seul, sauf en Argentine où Barthélémy était présent.
 
Je me suis toujours adapté à leur situation. Je voulais qu’ils aient du plaisir à faire ce film. Je souhaitais qu’ils comprennent ma démarche, et que ce soit une expérience qu’ils aient envie de partager avec moi. On a dialogué, plaisanté, fait les idiots ! J’ai vécu avec eux. Les enfants m’ont donné ce qu’ils avaient envie de me donner. Je ne leur ai rien demandé. Ils m’ont donné en fonction de la relation que j’avais avec eux. Le film tient à cela. »
 
Barthélémy Fougea : « Pour chaque histoire retenue, Pascal allait d’abord en repérage dix jours, puis il repartait ensuite avec un chef opérateur, Simon Watel et un ingénieur du son, Emmanuel Guionet. Ils tournaient avec une caméra 2 K. Localement, ils étaient appuyés pour la régie, la logistique – soit environ six ou sept personnes, sauf en Inde où ils étaient douze. Pour chaque enfant, on était parti du principe de tourner douze jours maximum, pour ne pas les lasser et trop interférer dans leurs vies.
 
Le tournage de l’ensemble s’est étalé de février à octobre 2012. À chaque retour de Pascal, nous commencions à analyser les rushes – environ huit à neuf heures pour chaque histoire. C’était à la fois un bonheur de découvrir ce que Pascal rapportait parce qu’il y avait là une matière humaine extraordinaire, mais aussi une angoisse parce qu’il ne faisait que capter une réalité et qu’elle devait se suffire à elle-même. Tout dépendait des enfants, de leur charisme et de leur volonté de transmettre. Il partait à chaque fois avec une idée de narration, mais cela restait une idée. Il a souvent fallu s’adapter pour coller à la réalité. Très vite, les images du Kenya m’ont confirmé que les choix techniques étaient les bons. Même s’ils étaient lourds, notamment avec des optiques cinéma, cela donnait des images superbes. »
 
Pascal Plisson : « Pour plus de mobilité, nous n’étions que trois pour tourner. On n’a même pas amené de lumière. Les enfants n’avaient jamais vu une caméra, ni une équipe de tournage. La seule chose que je leur demandais était de ne jamais regarder l’objectif. Sinon, je voulais qu’ils bougent comme ils ont l’habitude de le faire. On a cavalé comme des fous pour être là où il fallait. Je connaissais le chemin qu’ils empruntaient parce que je l’avais déjà beaucoup fait avec eux. Je savais par où ils passaient. Je les laissais faire leur
trajet et j’allais me positionner pour les filmer au passage, un tronçon par jour.
 
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Synopsis
 
Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.
 
Jackson, 11 ans, vit au Kenya et parcourt matin et soir quinze kilomètres avec sa petite sœur au milieu de la savane et des animaux sauvages…
 
Zahira, 12 ans, habite dans les montagnes escarpées de l’Atlas marocain, et c’est une journée de marche exténuante qui l’attend pour rejoindre son internat avec ses deux amies…
 
Samuel, 13 ans, vit en Inde et chaque jour, les quatre kilomètres qu’il doit accomplir sont une épreuve parce qu’il n’a pas l’usage de ses jambes. Ses deux jeunes frères poussent son fauteuil roulant bricolé jusqu’à l’école…
 
C’est sur un cheval que Carlito, 11 ans, traverse les plaines de Patagonie sur plus de dix-huit kilomètres. Emmenant sa petite sœur avec lui, il accomplit cet exploit deux fois par jour, quel que soit le temps…
 
SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE nous plonge dans ces quotidiens hors norme, aux côtés de ces enfants dont la volonté mise au service d’un rêve les guide sur un chemin que nous avons tous emprunté, mais jamais de cette façon-là.
 
« On se demande souvent quelle planète laisserons-nous à nos enfants, mais quels enfants laisserons-nous à la planète ? » – Pierre Rabhi


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