Archimède à FestiBosse, le festival de Beaufort-en-Vallée en Anjou, samedi 21 septembre pour la dernière date de la tournée "Trafalgar".
Je n’avais jamais essayé le concert vu du fond de la scène. C’est fait, mes oreilles s’en souviennent encore. J’ai d’abord pris ça comme une faveur de mes frérots, Nico et Frédé (pour moi, c’est pas Fred), mais j’ai déchanté quand, des amplis posés à l'envers, ont déferlé des rafales électriques de guitares. Et puis le chant, comme une bouillie indéchiffrable. Les gars me l’avaient déjà dit : le son est génial pour le public, mais ils doivent être équipés de retour pour entendre ce qu’ils jouent et éviter trop les « pains ». C’est le mot d’aujourd’hui pour dire « canards ».
Pour le confort, le fond et les bords de scène, c’est pas l’idéal non plus, dans l’angoisse de débrancher un câble ou de jouer l’intrus. A la vérité, je me demande comment ils font pour ne pas s’étaler au milieu de tout ce fatras, entre pieds de micros, porte-guitare et podium pour la batterie.
On ne s’étonnera donc pas de photos des garçons vus de dos, mais je n’ai pas eu le feu vert pour passer devant.