Marvel's Agents of S.H.I.E.L.D. // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Agents of S.H.I.E.L.D. (j'abandonne déjà d'écrire le "Marvel's" à chaque fois, les petits points m'ennuyant déjà suffisamment) est certainement la nouveauté de
la rentrée la plus attendue. Ce n'était en tout cas pas la mienne (elle s'est retrouvée en cinquième position de mes attentes). Créée par le grand Joss Whedon (dont j'ai beaucoup
aimé le Avengers mais aussi la plupart de ses séries, voire toutes ?), son fils ainé Jed (Whedon) connu pour avoir écrit des épisodes de
Dollhouse ou encore un épisode de Drop Dead Diva et enfin par Maurissa Thancharoen qui a la même filmographie que le fils. Bref, de ce point de
vue là, on peut être tenter de faire confiance au savoir faire de Whedon dans le registre de la série mais aussi dans le registre de la série avec une histoire d'organisation
secrète. C'était un peu le pitch de Dollhouse dans les grosses lignes. Globalement, ce premier épisode de Agents of S.H.I.E.L.D. est assez amusant cependant il
ne méritait pas tout le tintouin fait par la chaîne et Marvel. Une sorte de culte a été développé autour de la série mais si l'on avait de telles attentes, on tomberait de bien bas.
Les aventures mouvementées des membres de la "Strategic Homeland Intervention, Enforcement and Logistics Division, plus connu sous le nom de "S.H.I.E.L.D.".

La faute à ce sentiment d'être piégé dans un endroit alors que l'univers est si riche et a tellement de chose à nous montrer. On a envie d'avoir les yeux qui brillent et pas qui baillent. Passé tout cela, le casting est plutôt sympathique. J'avais peur que celui-ci ne soit pas assez convaincant et globalement je n'ai pas grand chose à redire pour le moment. Je suppose que le script de Joss Whedon joue pour beaucoup. J'ai par exemple bien aimé Chloe Bennet (Nashville) et j'espère que son personnage un peu borderline saura le rester. Agents of S.H.I.E.L.D. se veut familiale (je l'ai déjà dit plus haut) c'est pourquoi elle idéalise à fond le moment où tout le monde a résolu l'affaire de la semaine. Il y a un long plan avec cette lumière blanchâtre qui tente de rendre le moment presque idolâtrique (c'est bon, ils ont voulu démontrer la référence au fait que les super-héros sont considérés comme des Dieux à l'écran). Côté réalité Joss Whedon reste égal à lui-même et l'on pourra lui reprocher l'exploitation monstrueuse des lens flare à bord de cet immense avion.

Note : 5.5/10. En bref, je suis déçu. Avec autant de bruit on aurait pu s'attendre à quelque chose de beaucoup plus rythmé et efficace. La débauche de moyens se voit, c'est bien, mais le script n'est pas assez puissant. Il va falloir donc muscler un peu tout ça. Joss Whedon, tu dois surement avoir le numéro de Hulk pour quelques cours de musculation.