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Muscu du périnée : Ophélie David témoigne sans tabou

Publié le 25 septembre 2013 par Josyrunning @JosyRunning

Hier, j’ai fêté les 12 mois de ma fille. Il y a un an, ce petit bébé arrivait (par voie basse), m’apportant le plus grand bonheur mais aussi quelques problèmes post-accouchement.

Mon périnée, notamment, ne lui dit pas merci. Il en a fallu des séances de rééducation pour le remuscler ! La sportive que j’étais a dû attendre bien longtemps pour refaire tennis et course à pied sans fuite. Car oui, les sportives ne sont guère à l’abri des problèmes d’incontinence, surtout lorsqu’elles ont eu un enfant.

Muscu du périnée : Ophélie David témoigne sans tabou
Ophélie David, septuple vainqueur de la Coupe du monde de skicross, qui participera aux Jeux Olympiques de Sochi (Russie) en2014, a accepté d’en parler aux Josys, sans complexe et avec sa gentillesse légendaire. Cette talentueuse skieuse de 37 ans  témoigne en espérant que le sujet ne soit plus tabou.

« J’ai eu Lilou à 23 ans. A la maternité, on m’a tout de suite donné l’ordonnance pour effectuer ma rééducation du périnée chez la kiné. Avant mon bébé, je n’avais aucun problème de fuite. J’ai appris à verrouiller le périnée dans le quotidien et quand je m’entraîne. Par exemple, quand je sens que je vais éternuer, je contracte le périnée avant. C’est devenu un réflexe. Pareil quand je fais des squats en salle de musculation. Je pense à mon bassin et à mon périnée et je verrouille. Pour les abdos, j’ai appris la méthode par hypopression.  Aujourd’hui quand je fais des exercices, je fais vraiment attention à ma respiration, je rentre le ventre et je contracte le périnée. Je n’ai aucun souci au quotidien et quand je skie, je n’ai pas besoin de protection. Il peut juste m’arriver d’avoir de petites fuites sur de lourdes chutes.

Je pense qu’il faut vraiment en parler et briser le tabou. Pour la sportive, le corps est un outil. Et dans les disciplines à impact, il peut y avoir des fuites. C’est un problème que les jeunes filles doivent prendre au sérieux. On doit les informer très tôt. C’est très important. »

Par Sylvie Marchal

Crédit photo : Nils Louna


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