The Crazy Ones // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Faire une comédie se déroulant dans le monde de la communication, c'était presque une sorte de rêve pour moi qui sort justement de mes études… en communication. The Crazy Ones
était une comédie que j'attendais avec grande impatience, d'autant plus avec un tel casting et créée par David E. Kelley (Harry's Law, Ally
McBeal). Il y avait tellement de choses qui pouvaient me séduire dans cette comédie alors j'ai foncé dans le tas et de m'amuser avec eux. Bien que Robin Williams
(Madame Doubtfire, Flubber, Jumanji) fasse du Robin Williams et qu'il soit brillant, le premier épisode de The Crazy
Ones manque d'un petit truc qui donnerait envie de revenir la semaine suivante. Ce pilote n'est pas totalement raté mais disons que j'ai trouvé que ce n'était pas suffisant, que l'on
effleurait un peu trop le monde dans lequel on est plongé alors qu'il est beaucoup plus riche que ce que l'on ne pourrait le penser. Malgré tout, j'ai beaucoup aimé la manière dont Sydney Roberts
(incarnée par l'amusante Sarah Michelle Gellar) tente de vendre son pitch à Kelly Clarkson en prenant l'exemple de The Crazy Ones, la fameuse
publicité d'Apple de 1997.
Simon Roberts, le patron excentrique d'une agence de pub de renom, travaille avec sa fille, Sydney, son total opposé. Entourés d'une équipe de talentueux publicitaires, ils s'efforcent de
rester dans le coup malgré la concurrence et la folie qui s'emparent d'eux bien souvent...
La plupart de cet épisode sert à tenter de convaincre Kelly Clarkson de chanter une chanson pour la nouvelle publicité de McDonald's. Ils vont alors lui faire chanter une chanson très sexuelle (car elle veut casser son image de fille gentille) sauf que ce n'est pas ce que veulent Roberts and Roberts. J'ai trouvé cette intrigue un peu molle du genou. J'adore Kelly Clarkson, j'adore sa voix mais je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression qu'au milieu de l'épisode on s'ennui sévèrement à cause de cette guest. J'aurais largement préféré que l'on revienne sur la dynamique familiale entre les Roberts par exemple (la scène finale, mignonne comme tout ne suffit pas). De plus, The Crazy Ones est clairement une comédie moderne comme Hollywood peut en produire au cinéma et accessoirement avec Robin Williams. Ces plans aériens de Chicago avec de la musique pop (ouvrir l'épisode sur Starships de Nicki Minaj par exemple) laissent à penser que l'on va voir une comédie un peu girly sur les bords.
Sauf que ce n'est pas du tout une comédie plus girly que les autres, juste une comédie qui cherche à être amusante. Cela manque aussi de blagues. The Crazy Ones repose donc surtout sur le talent de Robin Williams et de ses grimaces et de ses imitations pour nous faire rire. Cela fonctionne mais il va falloir faire attention à ce que cela ne soit pas répétitif dans le sens où c'est là que le bas blesserait. J'ai bien aimé Sarah Michelle Gellar (Ringer) bien plus pimpante ici que coincée à tirer la gueule toute la journée dans l'ancien soap de The CW (j'espère que tout le monde a enfin accepté que c'était une calamité) et puis James Wolk (Mad Men) reste égal à lui-même. Il semble aimé le monde de la communication, que cela soit de nos jours ou dans les années 60. J'aime bien son style, sa nouvelle coupe de cheveux mais derrière son charme indéniable ne se cache pas vraiment un acteur comique. A voir sur la longueur. Et puis il y a Hamish Linklater (The Newsroom), je l'aime bien lui aussi. Il va cependant falloir faire en sorte qu'il devienne encore plus intéressant par la suite.
Note : 5.5/10. En bref, j'ai envie d'aimer The Crazy Ones ne serait-ce que pour son beau casting, l'humour de Robin Williams qui fait toujours son effet années après années ou encore le fait que l'on nous sorte de très belles références au monde de la publicité (Apple étant un modèle pour toutes les agences de communication et The Crazy Ones est là pour nous le rappeler) mais voilà, la machine semble caler au plein milieu avant de se reprendre sur la fin.