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Sarkozy: "je ne reviendrai pas"..

Publié le 27 septembre 2013 par Juan
Il a la hargne, mais avec le sourire. Tellement la hargne qu'il se lâche, en petit comité mais sans compter. Vendredi, Nicolas Sarkozy déjeunait à Nice, avec ses "amis". Il confie, encore, qu'il ne reviendra pas, sauf si, encore, la France l'appelle.
Un pure plaisir de commentateur.
On remarqua qu'il était trop en colère. Car il racontait n'importe quoi. Comme des aveux. Des choses qu'il n'avait jamais osé avouer quand il était président puis candidat. Rappelez-vous... la suppression des 35 heures, c'était son dada, le leit-motiv de son quinquennat, le slogan du moindre déplacement. Ces "35 heures" étaient la cause de tout et devaient être absolument supprimées.
Puis, ce 27 septembre à Nice, le voici qu'il lâche, confie, avoue, qu'il valait mieux les conserver pour mieux compter les heures supplémentaires... En février dernier, il y a à peine 6 mois, il confiait encore regretter de ne les avoir supprimées. Mais l'homme divague
"C'est un drôle de programme de promettre les 39 heures payées 35 et la retraite à 65 ans. Bon courage à celui qui veut se faire élire là-dessus!"
Cet immense travail névrotique de refaire le match, l'histoire et le reste, le conduit encore plus loin: "Moi, je n'ai jamais fait de courant. Ce que vous faites, les électeurs ne le comprennent pas". Car Sarkozy est énervé de ces clans qui se forment et dont il n'est pas... Fillon, Copé, ou même Wauquiez. 
Sarkozy n'aime pas les courants... vraiment ? Comment expliquer cette affreuse campagne de la Firme ... contre Jacques Chirac lui-même avant l'élection triomphale de 2007 ? 
Il trépigne, il en rage sourde, il fallait qu'il lâche et crache contre celles et ceux qui aimeraient un inventaire de sa propre présidence: "Je vois, je lis, j'entends que beaucoup de mes ministres ont souffert en silence. C'est étrange, personne ne m'a demandé de partir. Mais parce que je suis un bon chrétien, je veux leur promettre que plus jamais ils ne souffriront avec moi à l'avenir."
Il paraît qu'il ne veut plus revenir, qu'il l'a encore redit ce vendredi, dans ce restaurant niçois. 
"Je ne reviendrai pas"..

Vraiment ? 
Chiche. 

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