Google a récemment dévoilé son projet de voiture autonome alimentée par son réseau d’information, mais la société américaine est toujours à la recherche d’un partenaire dans cette affaire. Or, chaque constructeur automobile a décidé de développer son propre projet de voiture autonome et étonnamment, personne n’a pensé qu’il pourrait être rentable d’être associé au plus grand réseau d’information sur la planète.
Si dans les années 80 on rêvait de voitures volantes, c’est aujourd’hui les voitures sans conducteur qui fascine notre imagination. Néanmoins, nous possédons la technologie nécessaire pour faire de cette science-fiction une réalité. Maintenant que la course est lancée, il ne reste qu’à savoir qui sera le premier à commercialiser une voiture sans conducteur.
Une réaction en chaîne
Il y a deux semaines environ, c’était Google qui annonçait le lancement d’un projet pilote de taxis sans conducteur. Maintenant, Tesla, reconnu pour ses voitures électriques, a aussi fait savoir au public son intention de se lancer dans la course à l’automobile autonome.
Nissan et les majorités des constructeurs automobiles parlent de 2020, mais Google veut véritablement lancer une voiture totalement autonome d’ici 4 ans. Selon les rumeurs, Mercedes-Benz travaillerait également sur un projet de la même envergure que celui de Google, et ce, pour le réaliser dans une période de temps similaire. Néanmoins, avant même de pouvoir parler de voiture sans conducteur, il faudrait revoir la règlementation sur le sujet, ce qui ne sera pas une mince affaire au Canada, car le dossier sera géré par les provinces.
De la science-fiction devenue réalité
Nous n’y sommes pas encore tout à fait, mais certains constructeurs sont à même de proposer le réseau WiFi en option dans leur véhicule. C’est ridicule me direz? Et vous et vous avez tout à fait raison, il s’agirait d’une distraction de plus. En revanche, mariée à la technologie qui permettra aux voitures de se déplacer sans conducteur, l’accès à un réseau sans fil à l’intérieur même de cette dernière pourrait s’avérer très utile. Imaginez pouvoir commencer à travailler avant même d’être au bureau. Les longues heures perdues dans le trafic deviendraient tout à coup rentables. Bon d’accord, j’en conviens, ce n’est pas du jour au lendemain que les voitures se conduiront toutes seules. Par contre, l’accès à un réseau WiFi dans les autobus pourrait nettement favoriser l’utilisation du transport en commun, mais avec le bruit et le manque d’espace, oublier le confort et la tranquillité de votre automobile. Néanmoins, la fusion entre la voiture sans conducteur et le réseau sans fil envoyé à partir même de cette dernière viendra c’est certain.
Auteur: Jean-Sébastien Poudrier