Déjà chahutés sur leurs bénéfices en prévention cardiaque, voilà que les oméga-3, sont également remis en cause pour leurs bénéfices cognitifs avec cette étude américaine. Les conclusions, publiées dans la revue Neurology, montrent en effet, sur plus de 2.000 femmes, l’absence d’effet cognitif important et de différence dans le rythme des changements cognitifs sur 6 ans, en cas d’apports élevés de ces acides gras.
Présents dans les noix et dans les poissons gras, les oméga-3 ont été suggérés comme bénéfiques au maintien des capacités cognitives et dans la prévention des démences. Ici, les oméga-3 étudiés étaient précisément l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA), deux oméga-3 présents dans les poissons gras.
Cette étude des Universités de l’Iowa, du South Dakota et de la Wake Forest School of Medicine, qui a suivi 2.208 femmes âgées de 65 à 80 ans et regardé la relation entre les taux sanguins d’oméga-3 et leur performance aux tests cognitifs.
L’analyse n’a trouvé,
· aucune différence dans les capacités cognitives au début de l’étude entre les femmes ayant des niveaux élevés et faibles de ces graisses dans le sang
· et aucune différence d’évolution de ces capacités au fil des 6 années de suivi.
Source:Neurology September 25 2013 doi: 10.1212/WNL.0b013e3182a9584c Omega-3 fatty acids and domain-specific cognitive aging
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