Magazine Culture

Stromae par ci, Stromae par là

Publié le 28 septembre 2013 par Legraoully @LeGraoullyOff

Stromae par ci, Stromae par là, je peux plus faire un pas sans entendre parler de ce type. Quand c’est pas à la télé, c’est à la radio ou dans les magazines… et comme tu me connais un peu … n’est ce pas mon amour ? Tu t’imagines bien que je ne vais pas le laisser partir comme cela celui là !

Déjà, prendre comme pseudo maestro en verlan, ça te pose déjà un peu le truc. Moi, je pensais naivement que le verlan n’était plus utilisé depuis trente ans, depuis le laisse béton ou la chetron sauvage de Renaud. Et bien non, tu te trompes pauv’ pomme.

Après je me suis dit, bon, comme il fait la couv’ de Telerama et qu’en matière de gouts musicaux, l’hebdo-bobo est un peu à la musique ce que les duettistes Jean et Norbert sont à la gastronomie française, c’est à dire des mecs qui te font croire que faire une glace à la purée de carotte est révolutionnaire.Je me suis donc dit, avant de m’interrompre, que je devais aller y jeter une oreille. Bon, je te rassure tout de suite, ma petite poule en sucre, je veux bien y mettre un peu de bonne volonté mais je te rappelle tout de même que personne ne me paie pour écrire cette chronique alors n’imagine pas que je vais me taper tout l’album …. non, je préfère reserver à mes portugaises d’autres mélodies, plus voluptueuses …

Mais bon, j’ai tout de même entendu deux ou trois morceaux de ce poete pour analphabètes. Et, je dois avouer que j’ai trouvé cela pas mal, plutôt bien écrit même. Enfin bien écrit, attention t’emballe pas non plus, c’est pas Rimbaud non plus le mec.

L’autre jour d’ailleurs, lorsque sur l’antenne d’Inter, certains l’on comparé à Brel ou Gaisbourg … jai toussé ! Faut pas exagéré. Les textes étaient quand même, sinon faciles, disons par très originaux avec pas mal de poncifs, de facilités.

Mais, face au néant auquel nous ont habitué les locataires des charts français, Stromae passe presque pour un génie.

Et puis, je suis tombé sur un clip, l’autre jour, la chanson Formidable. Bon, je suis resté devant la télé car j’ai trouvé l’idée plutôt bonne. Après, là, on est plus dans le marketing que dans l’art, comme toute sa promo d’ailleurs.

Afin de me conforter dans mon idée, je me suis réécouté les premiers albums de Renaud, ceux écrits lorsqu’il avait entre 25 et 30 ans … j’ai retrouvé un poete, qui joue habilement avec les mots, qui torture la langue tout en la respectant, qui comme l’avait dit F.Dard:  « Fait le boulot de Verlaine avec des mots de bistrot ».

Stromae, à la limite, essaie tant bien que mal de faire le boulot de MC Solar avec les mots de Doc Gyneco.

Mais non ne boude pas, j’ai pas dit tant de mal que cela, j’ai même été plutôt gentil. Bon, écoute moi. Oui, toi là, toi qui lit ce texte, c’est à toi que je m’adresse, je m’en voudrais de te laisser partir comme ça, tu aurais une mauvaise image de moi … j’ai trop envie de te faire plaisir. Quand on se paie une paire de jambes commes les tiennes, on mérite ce qu’il y a de mieux. Alors pose ton magnifique cul sur la commode ..sic .. non, pose ton maginique séant sur ce siège, croise tes jambes et écoute bien.

On va se laisser caresser les esgourdes, se laisser envahir par les bonne ondes d’un trio de fous furieux. Trois immenses musiciens, qui l’espace d’un album ont rassemblé leur talent et leur énergie pour accoucher d’une petite pépite. Le groupe, c’est The Winery Dogs et les trois lascars sont Mike Portnoy (tu ne verras plus la batterie comme avant après l’avoir entendu jouer), Billy Sheehan (l’incontournable bassiste de Mr Big) et l’excellent Richie Kotzen à la guitare et au chant. Et là, pas de temps mort ma poule, pas de faiblesse, c’est du top niveau. C’est rock, blues, funk, hard, certains morceaux tirent même vers la soul (la patte de Kotzen est indéniable là dessus).

Ah, je vois déjà un sourire naitre au coin de ta bouche, impatiente d’aller plus loin ?… je vais chercher une bonne bouteille pour accompagner notre voyage et on y va … laissons la musique nous pénétrer … dans un premier temps.

Voilà, pis c’est tout.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Legraoully 29555 partages Voir son profil
Voir son blog