Obtenir une licence de téléphonie mobile 3G est actuellement un but que se fixent bon nombre d’opérateurs africains. C’est maintenant le tour de l’Algérie avec ses trois opérateurs sur le territoire.
De source proche d’un opérateur en Algérie, pour obtenir cette licence, on devrait débourser entre 3 et 5 milliards de dinars. Une somme considérable qu’il faut payer dès la première année d’exploitation. Ce montant devrait porter sur des matériels et des équipements performants pouvant couvrir toutes les zones d’exploitation. L’utilisation d’un tel réseau représente un plus pour le pays et augmente les opérateurs actifs. Les consommateurs peuvent donc téléphoner moins cher dans le pays. Le processus de lancement du projet a débuté le 1er aout. Cette technologie sera donc bénéfique dans les deux sens, aussi bien pour les clients que pour les opérateurs. De plus, les appels internationaux seront beaucoup plus performants avec la puissance du 3G. Par ailleurs, appeler en Algérie le sera encore plus.
Cependant, une condition est établie dans le cahier des charges du projet. Les opérateurs doivent assurer une couverture d’au moins 22 wilayas dès la première année. Ensuite la couverture sera effective sur tout le territoire national pendant une durée n’excédant pas cinq ans. Le cahier des charges stipule que la licence d’exploitation définitive sera octroyée lorsque tous les protocoles financiers et fiscaux seront bouclés.
Toutefois, on constate un léger problème concernant la disposition de ce projet. Un opérateur mobile pourrait rencontrer quelques problèmes s’il veut étendre son réseau 3G. Il se trouve que la banque d’Algérie interdirait à cet opérateur de transférer ses revenus dans un pays étranger. Néanmoins, des négociations dans ce sens sont en cours pour trouver une entente. Le réseau 3G en Algérie pourra être opérationnel au début du mois de décembre prochain. Ainsi, pour téléphoner en Algérie, les étrangers pourront profiter d’une technologie assez performante.
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