Magazine Beauté

J’ai testé ❘ Le film « Ma vie avec Liberace » au cinéma

Publié le 30 septembre 2013 par Generationnelles @generationnelle
 photo Liberace

Pour son dernier film Soderbergh a opté pour le strass et la paillette avec Ma vie avec Liberace en salle depuis le 18 septembre. Rencontre avec un Michael Douglas tout en majesté et un Matt Damon botoxé.

Avant de commencer, qui est Liberace ? Inconnu en France, cet artiste à mi-chemin entre le one-man-show et le music hall a eu un succès retentissant outre-atlantique. On vous explique.
Dans les années 1970, les ménagères l’adorent. Elles remplissent les salles où il se produit. Et pour cause, c’est tout étincelant, vêtu comme un torero sous ecstasy, il déboule sur scène avant de s’asseoir à son piano, sur lequel trône un chandelier aux mille et une pampilles, signature de Liberace. Lors du spectacle, celui qui est connu au civil sous le nom de Wladziu Valentino Liberace, enchaîne les pirouettes techniques sur son instrument tout en balançant des bons mots qui réjouissent son public. Un avant-goût de Elton John quoi.

Voici le bonhomme auquel s’est attaqué Soderbergh. Un tel monument, qu’il ne savait pas par quel bout entreprendre son projet de biopic. C’est en tombant sur les mémoires de Scott Thorson Behind the Candelabra : My Life With Liberace que le réalisateur choisit l’angle de l’histoire d’amour. Il revient sur les années qu’ont passé ensemble l’artiste et celui qui deviendra peu à peu son jouet.

Si on reprochera au film d’être cousu de fils blancs dès le départ, on ne peut qu’être ébloui devant le kitsch époustouflant des décors. Tout est dans la démesure, à l’image de Liberace! Tout est prétexte au clinquant, à en rendre Cathy Guetta verte de jalousie. Le film signe aussi le retour de Michael Douglas. Après un cancer et un divorce, l’acteur américain montre l’étendue de son talent. Gourou malhonnête de la finance dans Wall Street : L’argent ne dort jamais d’Oliver Stone, c’est avec facilité qu’il entre dans le costume à paillettes de Liberace. On n’oublie pas non plus Matt Damon, parfait en petit jeunot naïf qui vire en gigolo dépressif. Un bon film à regarder avec Mémé déçue par Patrick Juvet et consort.

Liberace Film

© DCM Filmverleih

Lisa A.

Enhanced by Zemanta

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Generationnelles 7516 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines