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Une vraie préc(h)ieuse

Publié le 03 octobre 2013 par Elosya @elosyaviavia

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La dernière fois au boulot, un collègue avait fait à manger un midi.

J’avais GRAND faim et dès que j’ai été prévenue que c’était prêt. Je me suis précipitée.

Et je dois dire que j’ai été un peu déçue.

Dans la salade, il y avait des petits trucs que je n’aime pas trop, alimentairement parlant. Des haricots verts en conserve notamment (je ne supporte pas le goût). Alors j’ai fait la moue. J’ai essayé de me raisonner: c’est pas très grave, tu as super faim, tu manges et puis c’est tout. Alors j’ai goûté, j’ai pas aimé et j’ai fait le tri.

J’ai trié sur le côté de mon assiette, tout ce que je n’aimais pas (Oui j’ai fait ma gamine de 7 ans). J’ai du coup très peu mangé, j’ai même fini par m’acheter des petites viennoiseries  parce que j’avais faim dans l’après midi. Je ne sais pas s’ils ont remarqué au boulot, mais souvent ils me taquinent la dessus. Lorsqu’il y a un fromage qui sent un peu fort, qui est ouvert depuis quelques jours, je ne mange pas. Lorsque c’est un légume en conserve dont le goût me déplaît fortement, je ne mange pas. Une tomate pas assez mûre, un fruit pas encore bon à consommer, je fais ma reloud. Je ne mange pas. Ça fait rire mes collègues qui hallucinent de me voir faire la fine bouche.

Alors que moi j’ai pas l’impression de l’être tant que ça

:-)
.

Depuis que mes collègues me disent ça, je réfléchis vraiment à la question. Est ce que je suis aussi exigeante que ça en nourriture ? Je me souviens que ma mère me l’a souvent dit étant petite.Il y avait de la nourriture qui me déplaisait, voire me dégoûtait et effectivement, je ne prenais pas. Et depuis que je vois ma nutritionniste, j’ai vraiment pris conscience du fait que le goût et l’odeur des aliments était central pour moi.

Et pour être honnête, il est vrai que tout cela me rend exigeante d’un point de vue alimentaire depuis plusieurs mois. Des légumes dont le goût me paraît fade ou trop chimique, je n’ai plus envie de le manger. Un yaourt dont l’odeur ne me dit rien, je n’y touche plus. Des frites trop élastiques, la moitié reste dans l’assiette. Bon et puis je connais mon petit bidon aussi et digestionnairement parlant, il est sensible le petit gars alors je fais attention au goût et à l’odeur pour jauger de la fraîcheur du produit aussi.

J’ai moins de mal à le reconnaître maintenant. Je fais la fine bouche c’est vrai, mais je me sens mieux comme ça. J’y vois plein d’avantages.

J’ai la sensation de mieux choisir mes restaus car dès que je sens le goût trop industriel des plats, je sais que je n’aurais pas forcément de plaisir à y revenir. Je ne me force plus à manger certaines choses, parce que si je le fais, cela finit par me rester sur l’estomac. Je prends de plus en plus de plaisir au fait-maison. Bref, moi qui pensais être une chieuse, je me perçois plutôt comme une sorte de "gourmet" en devenir. Bon, je ne renie pas les snacks, les restos et les trucs de supermarchés, mais disons que mon corps et moi sommes contents de nous faire plaisir et qu’être une reloud fine bouche qui se bonifie dans le temps, ça ne me gêne pas.


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