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Ils ont été jugés au cours de procès inéquitables, condamnés à mort sur la base d’"aveux" apparemment obtenus sous la torture, et exécutés le 22 septembre, ce qui porte à au moins 73 le nombre total de personnes exécutées en Irak depuis le début de l’année.
"Les autorités irakiennes ont choisi de faire la sourde oreille aux nombreux appels lui demandant de ne pas exécuter les prisonniers, et de se baser sur des "aveux" viciés extorqués sous la torture. Il est stupéfiant qu’une peine de mort puisse être imposée à l’issue de procès d’une iniquité manifestement flagrante", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Amnesty International a instamment prié les autorités irakiennes de ne pas exécuter ces neuf hommes et d’enquêter sur les allégations selon lesquelles leurs "aveux" auraient été obtenus sous la torture. Le tribunal qui les a jugés semble n’avoir tenu aucun compte des preuves médicales évidentes qui étayaient ces allégations. Il aurait utilisé, à la place, des "aveux" qui, aux termes du droit international, ne doivent pas être acceptés comme preuves. Le procès de ces hommes était loin de se conformer aux normes internationales en matière d’équité.
Il faut immédiatement empêcher toute exécution en Irak, a exhorté Amnesty International mercredi 2...
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