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Pédagogie et jeu d'échecs : Le langage

Publié le 04 octobre 2013 par Echecsinfos
Pédagogie et jeu d'échecs : Le langage
Celui qui enseigne le jeu d'échecs le sait bien. Les passerelles avec les autres matières sont multiples et ne se limitent pas à la géométrie et au calcul (*). Intéressons-nous un moment au bon usage de la langue de Molière. Si le jeune joueur d'échecs fait des mathématiques sans le savoir, jouer aux échecs est aussi une bonne occasion de réviser sa prose. Certes, parler et jouer aux échecs est interdit. Mais, quel enseignant n'a jamais entendu une mine réjouie s'esclaffer : "Monsieur, j'ai bouffé sa pièce !" Bouffer, ce n'est pas très joli. Pire, ce n'est pas très français. Bon moment pour énoncer des synonymes et enseigner un langage adéquat. On peut :
Prendre,Capturer,Attraper,Dérober,Croquer,Confisquer,Soustraire,Avaler,Oter,Prélever,Choper (mieux que Bouffer, en tout cas),Se saisir de . . .
Apprendre à jouer aux échecs, c'est apprendre à penser. Comme le disait Nicolas Boileau (1636-1711), dans l'Art poétique :
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairementEt les mots pour le dire arrivent aisément.
En illustration, l'artiste Eva Senin Pernas s'inspire de films pour ses maquillages.  Elle s'est aussi inspirée du jeu d'échecs pour une bouche échiquier. On en reste bouche bée tellement c'est à croquer. (*) Méthode Réti : Table de correspondances entre le jeu d'échecs et le programme de l'Education Nationale (niveau CE2). 

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