Une fraîcheur automnale se mêle à la nuit
Et Saint-Pétersbourg frissonne
Souffle l'aquilon, le ciel s'incline
Puis le temps s'en va dans une lueur fascinante
D'octobre.
Gorgées de froid les rues se vident..... seul
Au milieu de la place,
Le cavalier d'airain imperturbable
Résiste aux caprices de la nature.
L'ombre de Pouchkine croise mon regard,
Le silence
Hante les souvenirs de naguère.
Sous sa voûte éternelle
Des reflets d'or ondoient
Par-dessus la cité de Pierre.
Une voix d'ailleurs
Venue de nulle part libère
Mes songes d'évasion.
6 octobre 2013.