The Tomorrow People // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Ceux qui apprécient le torse nu de Stephen Amell dans Arrow seront content de voir celui de son jeune cousin Robbie Amell dans The
Tomorrow People. Mais ce n'est pas du tout la question. En effet, dans ce mélange à mi chemin entre X-Men et tout autre chose, j'ai trouvé ce pilote assez efficace. Je
n'attendais pas nécessairement grand chose de cette série mais j'ai été surpris par le fait que mine de rien, cette histoire se tient plutôt bien. Il va maintenant falloir faire attention à
utiliser judicieusement le potentiel de The Tomorrow People et ne pas tomber dans de la redondance cyclique navrante. Créée par Phil Klemmer (Veronica
Mars, Chuck), ce dernier connaît son boulot et semble même savoir où il veut aller avec sa série. C'est plaisant, très adolescent, mais cela a le potentiel de devenir
réellement passionnant. Disons que cette mise en bouche avec un Robbie Amell plutôt convaincant tout au long de l'épisode donne envie de revenir la semaine suivante voir ce que
l'on peut attendre sur le père de celui-ci.
Un groupe de jeunes gens appelés les "Tomorrow People" représentent la prochaine étape dans l'évolution de l'humanité : ils possèdent des pouvoirs, comme celui de communiquer entre eux par
télépathie, de lire dans les pensées ou de se téléporter. Lorsque Stephen Jameson, un ado perturbé en pleine mutation, est recueilli par Cara et John, deux des siens qui maîtrisent déjà leurs
capacités extraordinaires, il découvre l'histoire complexe de sa famille et son importance au sein de la guerre secrète qui oppose les "Tomorrow People" aux "ULTRA", un groupe qui veut les
capturer pour le bien de l'humanité...
Car oui, cette série n'a finalement aucune prétention si ce n'est de nous divertir. Le casting est plutôt solide, même chez les adultes que cela soit Sarah Clarke (24) dans le rôle de la mère ou encore Mark Pellegrino (Lost) dans le rôle de l'oncle qui cache tout un tas de choses dans son immeuble où les pouvoirs ne sont pas utilisables. Le problème de ce premier épisode c'est qu'il ne parvient pas forcément à capitaliser sur son introduction. Le début est particulièrement bien géré, amusant (Stephen qui se réveille dans le lit de ses voisins, la brosse à dents, le frère, etc.) et puis tout d'un coup cela commence à devenir un peu plus sérieux et complexe. La série tente déjà de nous enfoncer dans sa mythologie à tiroirs multiples. Si je suis parvenu à accrocher, le pilote est tout de même très contrasté avec deux parties distinctes. L'une plus drôles et fraiches que l'autre. Le potentiel est là donc demain, je regarderais encore ces gens de demain car mine de rien ils ont eu mon attention. Attention à ne pas trop en faire non plus. Danny Cannon a mis en scène tout cela dans le plus simple appareil mais conservant malgré tout ses lumières néons comme il peut le faire dans Nikita (dont il a signé 6 épisodes) pour même Les Experts.
Note : 6/10. En bref, un premier épisode à potentiel. Si la seconde partie est moins entrainante que la première, globalement la mythologie est suffisamment complexe et étoffée pour déjà se permettre de développer quelque chose durant plusieurs épisodes.