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N. Sarkozy dans l'émission "j'ai une question à vous poser"

Publié le 07 juin 2007 par Jeune Prof De Droite

J’ai pu regarder ce soir, depuis le siège local de l’ump, la nouvelle émission « j’ai une question à vous poser » (sur TF1: pour voir la première partie, pour voir la deuxième partie), dont N. Sarkozy était le premier invité. Je ne crois pas exagérer en disant qu’il y a été très bon.

Certains, à l’issue des deux heures de ce dialogue télévisé, regrettaient que des sujets majeurs, tels que la question de l'Europe ou celle de l'éducation, n’aient pas été abordés. Je pense néanmoins qu’il ne faut pas le regretter outre mesure, car l’objet de l’émission n’était pas de permettre au candidat d’exposer un programme complet mais de se confronter aux questions concrètes d’un échantillon représentatif de Français, d’âge et de milieux différents.

L’émission a ainsi permis, je crois, de mettre en valeur les principales préoccupations des Français, la plupart des questions portant sur le chômage, la durée du travail, le pouvoir d’achat et les retraites. Ce ne sont certes pas les seuls sujets qu’auront à traiter les candidats, mais il est probable que c’est autour de ces thèmes que se cristallisera le débat.

N. Sarkozy a passé l’épreuve avec succès. Pour qui connaît bien le programme de l’ump, rien de vraiment nouveau n’a été annoncé, mais le candidat s’est confronté à chaque question des Français sans aucune langue de bois, même sur des sujets sensibles (régimes spéciaux, privilèges – notamment des députés et des ministres-, mariage et adoption des couples homosexuels...) Il a répondu à chacun de manière simple et pédagogique, et a ainsi montré que son programme était suffisamment solide pour pouvoir apporter de vraies réponses aux questions concrètes qui lui étaient posées. N. Sarkozy ne s’est à aucun moment contenté de généralités, et je pense que les téléspectateurs lui en sauront gré.

Un certain nombre de propositions m’ont paru particulièrement intéressantes, comme la suppression des droits de mutation lors du rachat d’un commerce par un commerce du même type, afin de faciliter le maintien d’un commerce de proximité dans les centres-villes ; la suppression des charges sur les heures supplémentaires, afin de permettre à ceux qui veulent gagner davantage de travailler davantage ; l’exonération d’impôt sur le revenu de ces mêmes heures supplémentaires afin d’accroître encore le pouvoir d’achat ; la promesse de négociation entre patronat et syndicat afin d’assurer à ceux qui souhaitent se maintenir aux trente-cinq heures de le faire en toute liberté ; le maintien de la durée de cotisation à 40 ans, mais avec la possibilité pour ceux qui le souhaitent, soit de travailler plus longtemps afin d’acquérir davantage de droits à la retraite, soit de cumuler leur retraite et un travail à temps partiel ; reconnaissance d’un droit à la formation à tout âge, en particulier pour les mères au foyer voulant reprendre le travail et comptabilisation du temps passé par ces dernières à élever leurs enfants dans les droits à la retraite ; obligation de proposer une activité à tous les bénéficiaires de minima sociaux pour ne pas les emprisonner dans l’assistanat mais leur rendre leur dignité ; maintien dans un premier temps des aides à celui qui retrouve un emploi, afin que le travail paie toujours plus que l’assistance.

Bref, tout en laissant aux salariés la liberté de conserver les trente-cinq heures, N. Sarkozy fait le pari du plein emploi et de l’augmentation du pouvoir d’achat par l’incitation au travail de tous ; il a d’ailleurs rappelé que le financement des préretraites coûtait annuellement 5 milliard d’euros à l’Etat et celui des 35 heures 17 milliards.

On regrettera seulement le manque de respect dont certains membres du public (des jeunes, généralement) ont fait parfois preuve envers le candidat. Avoir des convictions différentes est un droit qui ne dispense pas d’un minimum de courtoisie. Face à de tels interlocuteurs, N. Sarkozy est toujours resté calme et respectueux et est parvenu à conserver au débat son caractère républicain. Le refus de la polémique facile est l’une de ses plus grandes forces et on ne peut que s’en féliciter.

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