Surveiller les espèces menacées sans les perturber est maintenant plus facile grâce aux puces électroniques, aux avancées technologiques des réseaux, et aux drones qui peuvent recueillir les données dans les endroits les plus inaccessibles.
Les ingénieurs de Microsoft Research à Cambridge (Royaume-Uni) ont créé une nouvelle génération de puces avec GPS intégré qui sont interrogeables à distance à partir de drones. Ces puces de la taille d’un timbre poste peuvent être fixées sur un animal et le drone peut se rapprocher à une distance relativement proche pour que la puce lui transmette ces informations sans que l’animal ne soit capturé ni même perturbé.
Au delà de cette fonctionnalité déjà révolutionnaire les puces peuvent communiquer entre elles, et une peut récupérer les informations de ses voisines si elles sont à portée. A ce moment là, il suffit que le drone trouve une des puces pour recueillir les informations de l’ensemble de la population si celle-ci est dans un même périmètre de communication.
Les drones peuvent voler et être à l’écoute du moindre signal positif des puces, ensuite dès qu’un signal est capté il peut utiliser d’autres capteurs comme des appareils photos, ou des capteurs infrarouges pour apporter des informations supplémentaires aux études.
Plusieurs organismes d’études et de conservation de la vie sauvage s’apprêtent à lancer les essais avec ce nouveau système de puces. En République du Congo, la Société de conservation de la faune suivra la migration d’une population de chauves-souris frugivores, qui sont soupçonnées de porter le virus Ebola. L’idée est d’étudier les moments où les chauves-souris peuvent croiser les populations locales de grands singes et ainsi transmettre la maladie. La Seychelles Islands Foundation ( SIF ), quant à elle veut utiliser ce système pour étudier le très discret gecko géant Ailuronyx trachygaster qui a été découvert en 2002.
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