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Nasri : Wallabie ne fait pas le moine

Publié le 12 octobre 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Par notre envoyé spécial Jeff Charnier

presse

Tout va plus mal que jamais. Alors que la France avait désespérément besoin d’un match de merde, elle a commis l’erreur de marquer 6 buts et de rendre Nasri bon. Le genre de risque qu’on a le droit de prendre avant un Euro 2012 mais avant un barrage de Mondial, ça craint car tout le monde finit par le croire. Non seulement Nasri est tombé dans le piège, mais il a entraîné avec lui Giroud qui n’a jamais eu les yeux aussi bleus, le brushing aussi bien peigné et la politesse envers Benzema aussi acérée que devant toutes les caméras qui traînaient dans les parages après le match. Wenger va certainement l’appeler Robin la semaine prochaine.

Il n’y a donc rien d’encourageant à gagner 6-0 contre des rugbymen, qui ne savent foutre leurs pieds que sur une planche de surf, à un mois de deux matchs contre des vrais footballeurs. Car quand on sait se servir de ses pieds, on oblige l’adversaire à défendre, et là-dessus Deschamps n’est pas plus avancé. Il aurait même de bonnes raisons d’être en colère face à la connerie des journalistes. Qui peut affirmer sérieusement que la charnière Varane-Abidal est à toute épreuve, à part bien sûr la presse spécialisée et l’ensemble de la communauté des consultants ? Abidal a perdu son premier duel aérien au bout d’une minute trente, et comme il n’y en a pas eu d’autre après, difficile d’imaginer qu’il n’aura plus jamais besoin d’un chirurgien. Saloperie d’équipes du Commonwealth, toujours là pour cirer les poncifs : équipe physique, athlétique, bonne de la tête. Abidal le savait mais il est tombé sur plus fort que lui sur ce coup-là. Ce qu’il ne savait pas, et qu’il ne sait pas encore, c’est qu’en vrai les Australiens ne sont pas bons de la tête et que lui n’a toujours pas la moindre référence dans l’axe lors d’un match important. Ca veut dire que France-Mexique 2010 était un match important ?

On a quand même appris des choses très intéressantes : quand Ribéry décide d’avoir le Ballon d’or il peut s’impliquer sur les six buts de son équipe, quand Evra n’a pas à défendre il sait presque attaquer face à des piquets, Cabaye n’est jamais aussi bon que quand en face c’est pas bon. Et, bien sûr, Nasri ne peut toujours pas s’empêcher de penser à sa gueule même si il attend un peu plus longtemps qu’avant pour humilier ses adversaires. Il a retenu la leçon : avec un ballon comme avec un boulard ou une prostituée, il faut d’abord privilégier le jeu simple mais ensuite on peut tripoter un peu.

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