Avant toutes choses, il faut savoir qu’un journaliste n’est pas là pour faire votre publicité, les pages de publicités sont là pour cela…
Le journaliste écrit des articles pour donner des informations utiles à ses lecteurs (donc pas pour faire votre promo).
Donc d’un côté vous avez, vous, qui veut faire la promo de votre entreprise… et de l’autre le journaliste, qui veut apporter de la valeur à ses lecteurs.
Cette valeur que doit apporter le journaliste à ses lecteurs, c’est leur présenter :
– des innovations,
– des actualités sectorielles,
– des conseils,
– des interviews de gens connus,
– des points de vue tranchés,
– d’avoir des idées nouvelles,
– des influenceurs et des visionnaires,
– d’avoir des chiffres clés sur un secteur,
– de nouvelles tendances,
– des analyses approfondies
– des témoignages “impartiaux” de clients avec des retours d’expériences
– …
Il faut donc trouver un point de convergence entre les deux point de vue qui sont divergeants…
Pour séduire un journaliste, vous devez donc adapter votre discours (de ne pas faire de la promo, ne pas parler de vos produits… comme vous avez l’habitude de faire à un client).
Vous devez intéresser le journaliste…. tout en faisant en sorte qu’il parle de vous et de vos produits !
De même n’oubliez pas qu’un journaliste ne s’intéresse pas forcément qu’à vos produits et services.
Ce qui pourrait l’intéresser ce sont des éléments externe ou internes de votre entreprise :
– surfer sur un sujet d’actualité (ex : vous faites du Cloud, proposez un sujet sur les entreprises qui réussissent malgré la crise…)
– mettre en avant des exemples à prendre (ex: vous avez une démarche volontaire pour embaucher des personnes handicapés, vous pouvez faire une communication sur l’insertion de personnes handicapées dans le monde du travail…)
– parler de grandes causes (ex: organiser un évènement caritatif…)
– …
Ainsi vous pouvez comprendre que vous avez sans doute sans le savoir des dizaines de sujets possibles en dehors de vos produits, et tout cela pourrait intéresser fortement les journalistes… il suffit d’ouvrir les yeux et communiquer dessus !
Par exemple :
– si vous êtes un ancien militaire qui s’est reconverti, vous pouvez contacter une revue sur l’armée, un journal local sur les figures locales…
– si vous venez d’embaucher en CDI plusieurs stagiaires, vous pouvez en parler faire un communiqué de presse commun avec l’université sur le parcours des jeunes diplômes en insertion professionnelle.
– …
Mais une fois que vous avez décroché l’interview, ce n’est que le début… il va falloir le séduire et faire en sorte qu’il présente votre entreprise un peu plus que vos concurrents…
Voici ci dessous quelques conseils indispensables pour réussir votre interview avec un journaliste.
1 – Qui est le journaliste et que veut-il ?
Avant le rendez il faut bien vérifier que vous allez communiquer sur les bons messages et ne pas taper à côté de la cible.
En effet il n’y a rien de plus désagréable pour un journaliste que d’avoir une personne qui n’a rien compris à son public ou à ses enjeux ou à son expertise.
Par exemple, si le titre du magazine est dédié aux néophytes (ex: PME, Artisans, seniors…), ce n’est pas la même chose s’il s’agit d’un titre spécialisé (ex: presse professionnelle sectorielle).
De même si le journaliste est généraliste, vous devrez avoir un discours plus simple et plus imagé, alors qu’avec un pro vous devrez parler “technique”.
Selon le journaliste, selon le magazine… le niveau de discours, le sujet… sera différent.
Donc avant de commencer vous devez répondre à ces quelques questions :
– Qui est le journaliste ? Est-ce que vous le connaissez déjà ? Est-ce que vous savez ce qu’il aime ?
– Quelle est son expérience dans le magazine ?
– Quels articles a t’il déjà écrits ?
– Est ce qu’il est plutôt sympa ou plutôt polémiste ?
– Quelle est la cible du magazine ?
– Qui sont les lecteurs du magazine ?
– …
2 – Quel est le thème de l’interview ?
Vous devez valider avec le journaliste en amont de l’interview afin de préparer la conversation :
– Quel va être le sujet exact de l’interview,
– Quel est l’angle qui a été choisi (ex: polémique, état des lieux, générique…),
– Quelle sera la longueur (dossier, article, brève…)
– Quelle est la date de publication prévue et donc s’il y a urgence,
– Quel sont les degrés de précisions attendus,
– Quelles sont les illustrations ou témoignages clients nécessaires…
– …
Pour cela après avoir reçu l’email du journaliste (ou avoir eu son appel), renvoyez lui une confirmation en lui disant OK pour l’interview, et en lui proposant plusieurs plages de rendez vous.
Cela vous donnera le temps de vous préparer et de rassembler les informations (ex: proposez de le rappeler dans l’après midi l’après midi, le lendemain matin…).
Une fois l’email de confirmation reçu avec l’angle, la date… vous pourrez répondre à ces questions :
– Est ce que vous avez de la matière la dessus (vous ou vos collègues) ?
– Que pouvez-vous dire ? Que voulez vous dire ? Que vous ne voulez vous pas dire ?
– Que va-t-il vous demander ? Y a-t-il des données sensibles ?
– Est-ce que vous disposez de chiffres ou d’études (en propre via des études internes ou des études que vous compilez dans un fichier Excel) ?
– Quel est mon périmètre d’expertise et en quoi je suis légitime ? Comment puis je le prouver (étude, témoignages clients, labels, chiffres…).
– Est ce que vous avez des articles de blogs, des livres blancs, des infographies… Sur cette thématique ?
– …
Pour ne rien oublier sur vos idées fortes, répondez aux questions :
– Qui ?
– Quoi ?
– Où ?
– Pourquoi ?
– Comment ?
– Quelles exemples, anecdotes, illustrations… ?
3 – Que voulez vous que le journaliste dise ou retienne ?
Préparer une interview, c’est préparer ce que vous attendez du journaliste, et ce que vous allez lui “donner” en échange.
Pour cela vous devez répondre à ces questions :
– S’il y a 1 message à retenir quel est il ?
– Quel est votre objectif avec ce journaliste (faire de la polémique, mettre en avant votre place de leader, être reconnu comme l’expert incontournable…) ?
– Comment allez-vous organiser votre prise de parole pour mettre en valeur cette idée (structure de votre prise de parole…) ?
– Quels sont les expressions, titres, jeux de mots, mots clés que vous pourriez utiliser pour marquer les esprits ?
– Pouvez-vous raconter une histoire avec ce thème (mode story telling) ?
– Avez-vous une infographie, des graphiques… sur ce sujet ?
– Pouvez faire une allégorie pour mieux faire passer le message ?
– …
Attention :
- Evitez les superlatifs du genre vous avez “le meilleur produit”, “le produit plus design”…
Un journaliste ne dira jamais que votre produit est le meilleur (et il ne prendra jamais ce risque), donc cela ne sert à rien de le lui dire.
En revanche si vous avez dépensé un budget, fait appel à un prestataire… (qui sont des éléments factuels), alors oui vous pouvez l’indiquer.
- Evitez de noyer les éléments essentiels avec les détails.
Vous devez avoir 2 ou 3 idées majeures, et bien les mettre en valeur.
Commencez toujours par le plus important (en insistant dessus), et ensuite passez aux détails.
– Quand vous affirmez quelque chose faites toujours une justification après (étude, cas client, une anecdote, un label de qualité…).
4 – Structurez votre prise de parole
Vous devez faire un plan avec les éléments clés à aborder (exemple : 3 grandes parties avec x idées incluses).
Notez cette prise de parole soit sur papier, soit sur Word.
Attention, n’écrivez pas un texte mot à mot, mais de grandes idées avec des paragraphes, des puces, des mots clés des expressions…
L’intérêt de l’écrire dans Word est que vous pourrez ensuite renvoyer ces notes au journaliste après l’interview (il pourra faire du copier / coller, ou au moins relire ce que vous lui avez dit…). Cela permet d’être sûr que votre message sera retranscrit.
L’autre intérêt d’écrire ce texte dans Word, c’est que vous pourrez aussi les ré-utiliser pour une autre interview, ou encore en faire un article sur votre blog !
Vous devez faire attention à bien indiquer au journaliste qu’il ne s’agit que de vos notes (et qu’il n’est pas obligé de les lire), et que c’est uniquement pour information (afin de ne pas le vexer, car le journaliste ne va pas reprendre l’intégralité de vos contenus, sauf a faire une tribune diffusée partout).
Complétez toujours votre prise de parole et vos notes avec une recherche documentaire sur internet
– une nouvelle étude vient peut être de paraître,
– une nouvelle tendance
– une initiative des concurrents
– vous auriez oublié une idée…
Et demandez des exemples à vos collègues (les journalistes aiment mieux avoir des témoignages et les retours de clients que d’avoir le fabricant qui “vend” sa sauce).
Au niveau logistique vous devez prévoir :
– des photos haute définition de vos produits
– une photo de vous
– des coordonnées de clients ou des témoignages PDF
– ….
5 – Relisez votre prise de parole théorique et vérifiez que cela correspond bien au sujet de l’article.
Parfois quand on prépare les idées pour une interview, on s’emporte…
Et on s’écarte du sujet principal, or cela va soûler le journaliste car c’est hors sujet pour lui…
Si nécessaire gardez les idées dans un fichier pour plus tard, ou proposez au journaliste dès le début si ces quelques idées annexe l’intéresse (ex: si le thème est la crise dans l’habillement, vous pouvez proposer au journaliste de parler de ceux qui au contraire réussissent).
La encore notez bien l’idée forte que doit retenir le journaliste, et vérifiez que vos idées seront bien limpides et répétées sous plusieurs formes (négation, exemple, témoignage, slogan, images, graphiques…).
6 – Attention à ne pas dire n’importe quoi lors de l’interview.
Se faire interviewer par un journaliste devient vite grisant…
On voit souvent dans les reportages des gens qui se revoient ensuite, et qui sont étonnées de ce qu’elles ont dit…
D’une part c’est du au fait que le journaliste ne reprend que 5% de ce que vous avez dit, qu’il va réinterpréter avec ses mots un sujet que le plus souvent il ne maîtrise pas (mais pour lequel il doit écrire 1500 caractères en une après midi).
D’autre part faites attention a ce que vous dites… Ne vous laissez pas emporter et sachez dire non et ne pas enjoliver votre histoire…
Si nécessaire demandez à vous faire accompagner avec un collègue qui sera à vos côtés lors de l’interview téléphonique, et qui sera la pour vous donner des idées ou compléter vos dires (sans vous corriger ou dire que vous ne dites pas la vérité !!!).
Rappelez vous aussi qu’avec un journaliste il n’y a rien de plus intéressant que le “off” et les petites confidences “qu’il ne faut pas répéter”.
En effet pour le journaliste c’est de l’information inédite et souvent croustillante. Mais sachez que le “off” n’existe pas !
Partez du principe que tout ce que vous dites sera répété, donc s’il y a des infos sensibles (sur l’entreprise, sur la concurrence…) n’en parlez pas !
Enfin rappelez vous que “si vous avez un doute, c’est qu’il n’y a pas de doute…”, et donc vous ne devez pas en parler.
7 – Attention a ce que vous dites
En plus de l’emballement et de l’enthousiasme, lors d’une interview on a tendance à trop en dire…
Voici quelques règles simples :
- ne parlez pas de vos concurrents, ou en tous cas ne les nommez pas. Dites “au contraire des autres acteurs du marché”, “nous sommes les seuls…”… Ne dites jamais que vos concurrents arnaquent les clients, qu’ils vendent à perte…
- s’il y des informations sur lesquelles vous ne pouvez pas donner un avis officiel (problèmes produits, licenciements…), ne répondez pas et dites seulement que vous allez transmettre la question à Mr xxxx qui va pouvoir y répondre.
- n’utilisez pas de jargon trop technique, sauf si vous avez en face de vous un pro… En effet les journalistes ne peuvent pas tout savoir tout sur tout (même dans la presse spécialisée). Donc utilisez des métaphores et des allégories pour imager vos propos (voir notre article sur les USP).
– ce qu’aiment les journalistes (et ce qui crédibilise votre propos), ce sont les exemples, les anecdotes clients, les chiffres issus de votre expérience ou d’études internes. Donc avant l’interview rassemblez ces informations via votre compta, via votre blog, via les commerciaux, via la hot Line…
– reformulez toujours la question du journaliste afin de bien valider ce qu’il attend. Parfois ce qu’il dit et ce qu’il veut est différent car il ne connaît pas le sujet. Vous devez “anticiper” et savoir ce qui devrait l’intéresser, et ce que ses lecteurs devraient absolument savoir.
- si le journaliste vous pose des questions sur des éléments que vous n’avez pas ou qui ne sont pas de votre ressort (ex une autre gamme de produits, une vision stratégique…), ne répondez pas mais dites plutôt que vous allez transmettre la question a la personne qui s’en occupe et qui sera plus qualifiée que vous pour répondre. Il vaut mieux répondre non que de raconter n’importe quoi et qui sera dans la presse.
8 – Le but n’est pas de faire long mais de faire “bon”
Quand on parle de ses produits, de son quotidien… On a naturellement tendance à aimer parler de soi…
Or le journaliste est un homme pressé (avec une dead Line pour rendre son article), qui s’intéresse aux faits et a l’originalité…
Donc essayez de ne pas y passer des heures et soyez synthétique.
Au début de l’entretien demandez toujours le timing (durée disponible pour l’entretient…), et à la fin faites une clôture en relisant vos notes pour ne rien oublier, et en reprécisant les messages clés.
De même ralentissez le débit, n’oubliez pas qu’un journaliste prend des notes pendant que vous parlez au téléphonz… Donc laissez-lui le temps de noter l’essentiel de vos paroles pendant que vous parlez.
9 – Que recherche un journaliste ?
Un journaliste recherche avant tout un expert qui va pouvoir apporter des informations qui représentent tout ou partie du marché.
Il recherche le point de vue d’une autorité qui connaît un secteur et qui peut le représenter dans ses paroles (un journaliste lui n’est pas expert, c’est pour cela qu’il vous appelle !).
En plus d’être un expert, il faut être un “bon client”.
Pour être un “bon client” et être rappelé par un journaliste il faut :
- Raconter une histoire, mettre un peu d’humour, des anecdotes, du factuel…
- répondre rapidement à ses demandes d’interview (dans la journée) et pas 4 jours après.
– ne pas parler de son entreprise mais du secteur d’activité.
– donner des exemples, des chiffres, des témoignages clients…
– avoir des avis tranchés, sans jouer la polémique inutilement.
– avoir des études de marchés ou accès à des chiffres clé, idéalement avoir des chiffres uniques sur le marché.
- ne pas lui dire ce qu’il doit écrire ou critiquer ce qu’il à écrit (sauf si c’est vraiment très faux, auquel cas vous vous excusez de lui avoir mal fait comprendre vos idées !).
- ne pas apprendre par cœur un discours ou réciter un discours officiel. Vous devez écouter ce qu’il recherche et lui donner des exemples et un avis d’expert. En effet souvent vous êtes le xieme expert interviewé et donc le journaliste a généralement déjà eu 80% du discours avec une autre personne avant vous…
- offrez des échantillons ou venez avec votre produit lors de l’interview.
- quand un journaliste se trompe dites le lui. Vous devez être son allier qui lui évite de partir sur une fausse piste ou une mauvaise idée du secteur d’activité.
- si lors de l’interview une autre idée vous vient a l’esprit, validez toujours que ce thème intéresse le journaliste.
- si le sujet a été technique ou si vous sentez que le journaliste a un peu décroché, alors vous pouvez lui proposer de relire votre prise de parole (bien que le plus souvent les journalistes n’aiment pas cela). Pour vous assurer que vos paroles soient bien reprises, une astuce consiste à renvoyer des éléments (études, illustration, ppt…) après l’interview et à résumer dans votre email vos idées sous forme de notes.
- si a la fin de l’interview vous vous rendez compte qu’un chiffre ou une idée n’est pas bonne, vous pouvez vous reprendre et dire que vous vous êtes trompé.
- avoir un blog dans sa thématique est quasiment indispensable. Si vous de l’avez pas encore fait, lancez vous !
- ne pas écrire l’article à sa place… une prise de notes n’est pas rédigée !
- offrir une information exclusive (c’est à dire sous “embargo”) pendant une durée donnée à un seul journaliste, en échange d’un article exclusif.
- Envoyez une petite carte de remerciement, ou un petit cadeau (PAS de gros cadeau !), après un article de presse qui se passe bien. Cela peut aussi être de faire une pub dans le journal, ou sponsoriser la newsletter en “retour d’ascenseur”.
- Envoyez au plus vite une information légale, réglementaire… aux journalistes de la professionnelle afin de les avertir en avant première des actus (en présentant comment vous y répondez).
- Si vous avez une interview physique, choisissez une salle ou un lieu tranquille, et préparez une ambiance conviviale (ex: café, petit gâteaux…).
- Soyez à l’heure… Si le journaliste vous dit d’appeler à 10h, ce n’est pas 10h05… Et proposez lui de l’appeler avec un fixe, et non pas un téléphone portable qui souvent à un son qui est moins bon.
- Commencez toujours pas ce qui est le plus important, cela soit être la 1er partie de votre discours. Et pour renforcer cette idée, dites le “Ca, c’est la chose la plus importante”.
- Laissez parler le journaliste… Au téléphone on a tendance à parler sans écouter… Or le journaliste aura sans doute déjà entendu des idées ou eu des informations sur un sujet, donc laissez le vous le dire !
- Essayez d’être le premier à être interviewé si le journaliste fait une série d’interview. En effet ainsi vous serez le premier à faire passer des idées, et donc vous donnerez le “LA” de l’interview.
- Dites toujours merci à la fin de l’interview…
– Ne dépassez pas le timing qui a été proposé… un journaliste enchaine généralement les interviews, donc si vous dépassez c’est son planning qui sera décalé…
– ….
10 – Les choses à ne pas faire avec un journaliste.
Voici les erreurs à ne pas commettre :
- Demander une interview par email avec un email généraliste envoyé à 1000 journaliste, avec un sujet qui est hors sujet par rapport à la thématique du support,
- Parler à un journaliste, c’est comme discuter avec un inconnu dans une soirée, ne parlez pas que de vous et de vos produits, apportez des informations intéressantes et utiles…
- Demander une interview en direct sur Twitter, Facebook… en proposant de parler de vos “super produits top innovants”
- Relancer les journalistes pour savoir s’ils ont reçus vos demandes d’interviews
- Envoyer un email générique à la rédaction… Achetez plutôt une liste de journalistes auprès de spécialistes pour avoir des noms précis… et mettez à jour votre liste régulièrement pour ne pas envoyer un message à une personne qui a quitté le journal depuis des mois…
- Vous plaindre dans un commentaire ou par email de ne pas avoir été interviewé dans un article… Laissez juste un commentaire avec une information utile et factuelle (ex: étude de marché) afin de montrer que vous êtes un expert.