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Critique Ciné : Monstres Academy, Pixar sans surprises

Publié le 13 octobre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Monstres Academy // De Dan Scanlon. Avec la voix VO de Billy Crystal et John Goodman.


Je me souviens encore de Monstres et Cie comme si c'était hier. En effet, je me souviens être allé au cinéma voir ce film avec mon père et mon frère et j'avais adoré. Dix ans plus tard, Pixar sort une nouvelle mouture de son histoire de monstre : Monstres Academy. J'avais hâte de le voir. Je devais le voir au moment de sa sortie et puis un con m'a fait faux bon, du coup j'ai été un peu démotivé par la suite. Mais je suis de retour et j'ai eu le courage d'aller voir les monstres qui font peur de chez Pixar. Le résultat n'est pas forcément celui que j'attendais mais globalement c'était amusant sans être folichon. Le second volet reprend les mêmes ingrédients qui avaient fait le succès du premier mais tout est malheureusement un peu trop édulcoré. Mais d'un autre côté, il y avait aussi tout plein de bonnes choses et des bons sentiments bien dosés. Je ne m'attendais pas du tout à ce que cela soit aussi plaisant et puis finalement, j'ai tout de même été surpris dans le bon sens du terme. En misant sur l'humour et l'action, Monstres Academy surprend ses spectateurs.
Même quand il n’était qu’un tout petit monstre, Bob Razowski rêvait déjà de devenir une Terreur. Aujourd’hui, il est enfin en première année à la prestigieuse université Monstres Academy, où sont formées les meilleures Terreurs. Son plan de carrière bien préparé est pourtant menacé par sa rencontre avec James P. Sullivan, dit Sulli, un vrai crack qui a un don naturel pour Terrifier. Aveuglés par leur désir de se prouver l’un à l’autre qu’ils sont imbattables, tous deux finissent par se faire renvoyer de l’université. Pire encore : ils se rendent compte que s’ils veulent que les choses aient une chance de rentrer dans l’ordre, ils vont devoir travailler ensemble, et avec un petit groupe de monstres bizarres et mal assortis…
Le scénario de Monstres Academy manque légèrement d'ambition. Disons que celui-ci reprend à la sauce monstres ce que l'on peut déjà voir dans les films se déroulant à l'université. Mais l'humour bon enfant tente de rattraper les quelques problèmes de Monstres Academy. A un moment dans le film on sent que celui-ci subit une baisse de régime (notamment au milieu quand tout le monde tente de se refaire une beauté avant les Scare Games) et puis le film s'emballe et nous offre alors une ribambelle de séquences potaches. Le but n'est pas de nous faire peur mais bel et bien de nous amuser de ces terribles monstres qui viendraient nous voir la nuit pour s'amuser avec nos plus grandes peurs. Le film ne cherche pas non plus à surprendre ses spectateurs et c'est peut être un point faible. On sent que Monstres Academy est assez balisé et ne cherche pas vraiment à sortir de sa zone de confort. Dommage car il aurait peut-être été intéressant de voir l'histoire sous différents points de vue par exemple ou encore de ne pas jouer les facilités (même si la fin n'est pas celle que j'attendais).
Du coup, Monstres Academy ne parvient pas à devenir mémorable chez le spectateur. Si le premier volet avait réussi à me toucher (notamment avec Boo), ce second volet n'a aucune scène vraiment mémorable et pour cause, tout ce que Monstres Academy tente de nous balancer de bien ne dure pas suffisamment longtemps ou alors n'est pas sorti du lot par les scénaristes. On regrettable donc que Pixar n'ait pas eu envie de surprendre un peu plus ses spectateurs, et notamment ceux qui ont découverts Monstres et Cie quand ils étaient jeunes au cinéma (car je m'en souviens encore comme si c'était hier). En tant que grand fan de films d'animation, j'avais vraiment envie d'être séduit par celui-ci et même s'il a su le faire en partie, je ne peux m'empêcher de penser au potentiel gâché. Pixar se perd un peu depuis quelques temps et ne délivre plus de choses brillantes. Elle fait alors du film d'animation correct sans surprises. Comme si c'était aujourd'hui devenu un business avant d'être une histoire d'amour et de cinéma.
Note : 6/10. En bref, sympathique mais sans surprises.


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