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Via Francigena, J-2: ici Londres.

Publié le 13 octobre 2013 par Sylvainbazin

Longtemps que je n'étais pas venu en Angleterre ni à Londres (à part à l'aéroport ce qui ne compte pas vraiment). Plus de dix ans sans voir la capitale anglaise. 
Cependant,  dès que mon bus s'est dirigé vers la gare de Victoria,  les souvenirs que j'avais gardé des lieux n'ont pas été trahis. Je traverse d'abord une campagne parsemée, de plus en plus serrées, de petites maisons typiques,  jumelles et aux façades de briques. Puis en arrivant en ville, elles font place à des maisons plus hautes, mais toujours mitoyennes et alignées en pâtés de maisons bien rangés. Typiquement victoriennes, avec leurs fenêtres a guillotines et leurs sous sols, ces bâtisses m'indiquent clairement où je me trouve maintenant,  si jamais j'étais victime d'un accès de confusion fulgurant après tous mes voyages de ces dernières semaines.
Mais je suis bien en Angleterre,  le ciel aussi est là pour me le rappeler.  Il fait gris, il pleut.  J'en suis presque content.  Un soleil torride naurait pas cadré. 
Il va aussi falloir que je m'habitue à ces conditions automnales. Depuis février,  j'ai eu l'impression de ne vivre qu'un long été, car entre mes voyages printaniers et l'été dans les Alpes, suivis du Maroc et de la Catalogne ce mois ci, j'ai presque toujours été sous le soleil,  à quelques exceptions près.  Mais je vais devoir m'y faire, cette Via Francigena,  même si je l'espère radieuse, sera sans doute pluvieuse et battue par les vents.  Ça fera partie du voyage et je pense pouvoir y résister d'autant plus que j'ai apporté ce qu'il faut.  Mon sac est un peu plus lourd que sur le Saint Jacques, 7.5 kg, car j'y est ajouté un pantalon de pluie, une doudoune et quelques autres vêtements chauds.
Après l'avoir déposé dans ma minuscule chambre d'hôtel (seul son prix n'est pas réduit,  mais Londres n'est pas connu pour être la ville la plus cheap du monde), je peux déjà testé la résistance à la pluie de ma nouvelle veste Vertical. Les parapluies, instruments indispensables du londonien,  sont de sortie. 
Les cabines téléphoniques rouges sont toujours là, les taxis noirs roulent encore et je déambule dans la ville. Une petite mise en jambes urbaine avant la grande échappée campagnarde.

Via Francigena, J-2: ici Londres.

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